quelques conseils pour lutter contre l’obsolescence programmée de vos ordinateurs

Que faire si votre ordinateur n’est plus en mesure d’accepter les mises à jour logicielles proposées par Microsoft ?

C’est à cette question que répond Vincent Moriaux, informaticien et président de l’association Les Coquelicots du Vexin Normand, a répondu à une quinzaine d’usagers rassemblés dans l’ancienne école du Mesnil-Milon, à Gasny (Eure), samedi 11 janvier.

Il résume le problème :

« A l’occasion de l’annonce par Microsoft de la fin de vie du système d’exploitation Windows 10, de nombreux utilisateurs, s’ils souhaitent passer à Windows 11, devront changer d’ordinateur car leur matériel est trop ancien. Le problème n’est pas que l’ordinateur ne fonctionne plus, c’est juste qu’il ne répond plus aux critères imposés par Microsoft. L’atelier que nous proposons présente des alternatives comme les logiciels libres, notamment les systèmes d’exploitation basés sur Linux, qui permettent d’exécuter des logiciels aux fonctionnalités équivalentes sur un ancien ordinateur. »

» J’ai toujours Windows 7 ! ”

Les éditeurs de logiciels ont en effet intérêt à proposer des systèmes toujours plus sophistiqués, donc plus gourmands en mémoire interne, une manière de rendre la pareille aux constructeurs informatiques.

Les deux se cachent souvent derrière des défauts sécurité pour encourager les individus et entreprises pour renouveler leur matériel.

Et pour forcer la main aux récalcitrants, Microsoft annonce qu’à partir de 2025 il ne supportera plus son système Windows 10.

Cette course effrénée vers performance est loin de répondre aux besoins des utilisateurs quotidiens. «J’ai toujours Windows 7», dit une voix dans la pièce.

Alternatives gratuites

«Eh bien, il faut savoir qu’un vieil ordinateur peut encore exécuter des logiciels puissants», explique Vincent.

Il y a en fait alternatives gratuites accessible même aux novices. Preuve par exemple : toute une batterie de vieux ordinateurs qu’on aurait dit destinés à la casse étaient disposés sur les tables, chacun pouvant fonctionner avec des logiciels libres comme Linux.

Un choix à moindre coût en forme de pied de nez aux GAFAM…

D’autres conseils précieux ont été prodigués, comme celui de sauvegarder régulièrement vos données.

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