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Le homard que vous mangez contient-il des microplastiques ?

Un professeur de la Nouvelle-Écosse a reçu une subvention pour étudier l’impact des microplastiques sur les larves de homard dans les eaux de l’Atlantique.

Jordan Park, professeur au Département des sciences de l’Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse, a reçu une subvention du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour soutenir ses travaux.

Au cours des cinq prochaines années, ces fonds lui permettront d’étudier l’effet des conditions environnementales changeantes sur la vie marine, y compris sur les espèces commercialement importantes comme le homardpeut-on lire dans un communiqué publié par l’Université Saint-Anne.

Le zooplancton utilisé dans cette recherche mesure moins de deux centimètres et est capable de consommer des nanoplastiques d’une taille inférieure à 50 nanomètres.

Photo : Avec l’aimable autorisation de Mukul Sharma

L’impact de diverses sources de pollution, dont les microplastiques et les particules issues de l’usure des pneus, sur les invertébrés aquatiques sera analysé alors qu’ils sont également exposés aux effets du changement climatique.

Les environnements marins sont en constante évolution. Les climats changent et on observe l’introduction de nouveaux polluants qui s’ajoutent à ceux déjà accumulés.

Une citation de Parc Jordan

Les polluants plastiques – comme les emballages alimentaires – se décomposent au fil du temps dans l’océan et deviennent de plus en plus petits. Ces microplastiques, plus petits que le diamètre d’un cheveu, peuvent même se dégrader davantage pour devenir encore plus petits.

Ces polluants sont si petits qu’ils peuvent facilement être ingérés avec d’autres sources de nourriture ou organismes aquatiques.explique Jordan Park.

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Particules microplastiques.

Photo : Avec l’aimable autorisation de Janice Brahney

C’est ainsi que les microplastiques pénètrent dans la chaîne alimentaire.

D’autres organismes plus gros mangeront des organismes plus petits qui ont déjà ingéré des microplastiquesrésume Jordan Park.

Identifier la source d’exposition

Le scientifique explique que les microplastiques peuvent se retrouver dans les homards de deux manières : soit lorsque le crustacé les ingère directement, soit lorsqu’il mange une source de nourriture – comme le zooplancton – déjà contaminée.

Les recherches de Jordan Park auront donc pour objectif de comparer ces deux scénarios. Son équipe exposera donc les larves de homard directement aux microplastiques ainsi qu’au zooplancton qui les a déjà ingérés.

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Sous la carapace de cette larve de homard, des microplastiques sont visibles.

Photo : Madelyn Woods / Laboratoire Bigelow pour les sciences de la mer

Selon Jordan Park, il est assez simple de vérifier si un organisme a ingéré des microplastiques puisque la présence de ces polluants peut, par exemple, être observée dans le tube digestif.

Le scientifique émet l’hypothèse que l’accumulation de microplastiques et de nanoplastiques dans le tube digestif des crustacés aura un impact sur la santé des micro-organismes qui y vivent, ce qui pourra alors avoir un impact sur les fonctions biologiques de l’animal. , notamment son système immunitaire.

D’après le rapport de Gwyneth Egande -

 
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