En 2023, 24 % des accidents corporels étaient causés par le manque d’attention du conducteur, notamment l’utilisation de smartphones ou d’autres « distractions technologiques ». Ces comportements ont coûté la vie à 390 personnes en France.
Lancé en 2016-2017 par la Fondation MAIF et l’Université Gustave Eiffel, le baromètre annuel de l’usage du smartphone au volant permet de mieux comprendre ces pratiques et leurs conséquences.
Plus souvent que leurs aînés
Cette année, l’étude, réalisée auprès de 2 511 conducteurs âgés de 18 à 80 ans, s’est particulièrement concentrée sur la tranche d’âge 18-35 ans. Et les résultats sont édifiants :
83% des jeunes conducteurs déclarent utiliser leur smartphone au volant, avec plus de dépendance et de prise en main que leurs aînés.
Comportements actifs et plus risqués
Les jeunes manipulent plus fréquemment leur téléphone, notamment pour utiliser le GPS (80 %), écouter de la musique (54 %), passer des appels (35 %), consulter leurs emails et SMS (34 %).
Des activités comme écrire des messages, naviguer sur Internet ou filmer représentent des comportements inquiétants chez les jeunes. Pourtant, 11% surfent sur internet et 6% utilisent les réseaux sociaux.
Prise de conscience et solutions radicales
Malgré ces habitudes, la conscience du risque n’en est pas moins importante chez les jeunes :
30 % des jeunes conducteurs qui utilisent leur smartphone au volant opteraient pour une application plus radicale, interdisant le smartphone au volant, même avec un kit mains libres.
22 % souhaitent davantage de campagnes de sensibilisation sur les dangers de ces pratiques.
*Etude réalisée au printemps 2024 par Ergocentre grâce au financement de la Fondation MAIF sur un échantillon représentatif de la population française de 2 511 personnes dont 1 050 personnes âgées de 18 à 35 ans.
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