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une version PC exemplaire idéale pour (re)découvrir ce joyau des studios derrière GTA

14 ans après sa sortie initiale sur PlayStation 3 et Xbox 360, Red Dead Redemption daigne enfin montrer le bout de son museau sur PC. Les joueurs ont fait preuve d’une grande patience et cela est récompensé de la meilleure des manières par Rockstar Games. Ce western, qui fut le summum du jeu vidéo en monde ouvert bien avant GTA V et Red Dead Redemption, renaît de ses cendres en 2024 pour prouver que le bon whisky ne vieillit jamais !

Red Dead Redemption n’est pas un jeu comme les autres. Il y a clairement un avant et un après mai 2010, date de sortie. RDR redéfinit en toute « humilité » les standards des joueurs en termes de monde ouvert, de narration, de graphismes et de finitions. Couronné d’un 18/20 sur JV et d’un 95% sur Metacritic, le Western de Rockstar Games bouscule l’industrie et contribue à faire du jeu vidéo un Art à part entière… le 10ème Art. Après une sortie sur PS4 et Nintendo Switch durant l’été 2023, il arrive enfin sur PC avec près de 15 ans de retard. Mieux vaut tard que jamais !

Résumé

  • Histoire
  • Graphique
  • Gameplay
  • Scénario
  • Contenu
  • Conclusion

Histoire

Des millions de fans connaissent déjà l’histoire de Red Dead Redemption, au même moment où le jeu de Rockstar est sorti en 2010, mais pour ceux du fond de la classe qui hibernent depuis trois ans, je résumerai dans les grandes lignes le scénario. Red Dead Redemption nous plonge sans prévenir dans le Far West sauvage et sur le déclin du début du XXe siècle. On suit John Marston, un ancien hors-la-loi qui cherche à tourner la page…

… sauf que le gouvernement n’est pas d’accord avec cela et ne lui laisse d’autre choix que de traquer ses anciens complices, ceux-là mêmes avec qui il a tout vécu, pour sauver sa famille. Entre fusillades, chevauchées épiques, duels au soleil et rencontres insolites, on découvre un univers où le Far West tant fantasmé touche à sa fin. C’est une histoire de survie, de rédemption et de sacrifice, qui nous interroge sur ce que nous sommes prêts à faire ou non pour protéger nos proches.


Graphique

Red Dead Redemption était tellement en avance sur son temps en 2010 que 14 ans plus tard, il n’a pas pris une ride. Le titre de Rockstar Games impressionne toujours visuellement avec sa direction artistique qui n’a plus rien à prouver et ses graphismes qui plongent les joueurs dans un Far West crédible et vivant. C’est par l’attention portée aux détails qu’elle s’est démarquée et se démarque encore de la concurrence. Le vent dans les buissons, les empreintes de pas dans la boue, les montagnes enneigées, les plaines désertiques et le soleil couchant ajoutent une véritable dimension réaliste. Sans jamais concurrencer Red Dead Redemption 2 techniquement parlant et c’est tout à fait normal, il a quand même de nombreux atouts.

Les joueurs PC auront certainement attendu longtemps pour découvrir cette aventure de John Marston, mais Rockstar Games soigne sa copie, histoire de faire passer la pilule. Il s’agit de la meilleure version de Red Dead Redemption disponible sur le marché à ce jour. Il bénéficie entre autres des améliorations des versions Nintendo Switch et PlayStation 4 ainsi que de l’optimisation apportée sur Xbox One. Red Dead Redemption vit sa meilleure vie sur PC en 2024. Enfin, il supporte l’ultra-large et le super ultra. -des écrans larges, qui devraient plaire à tous ceux qui ont investi plusieurs centaines, voire milliers d’euros dans ce type de matériel.


Gameplay

Red Dead Redemption est la quintessence même d’un jeu vidéo Rockstar Games. Les papas de GTA ont depuis prouvé qu’ils pouvaient améliorer la formule avec GTA 5 et bien sûr la suite Red Dead Redemption 2, mais quand les ingrédients de base sont excellents, cela donne un western en monde ouvert toujours aussi jouissif… même après 14 ans. Je pourrais ouvrir les portes du salon et vous dire que cette aventure ne ressemble à aucune autre, mais vous le savez probablement déjà. Pour autant, il n’est jamais inutile de souligner l’évidence, surtout lorsque preuve rime avec excellence.

Quiconque a toujours rêvé de devenir un cowboy solitaire parcourant le Far West à la recherche d’opportunités est tombé sous le charme de ce petit bijou vidéoludique. Il ne propose rien d’autre que de passer d’une fusillade intense à une balade à cheval au soleil couchant, d’un entraînement de cheval à une partie de poker endiablée… et bien plus encore. Les possibilités offertes sont nombreuses et globalement extrêmement bien exécutées. Les plus pointilleux trouveront sûrement à redire et cela se comprend face à une œuvre qui a les défauts de ses qualités. Je pense notamment à une interface old school et des contrôles tout aussi old school. Même si au niveau du contrôle du personnage principal, Red Dead Redemption nous épargne une certaine lourdeur présente dans le second volet.

Red Dead Redemption est un jeu d’action-aventure en monde ouvert, ce qui signifie beaucoup d’allers-retours sur une carte finalement désertique ainsi que des missions qui peuvent être renouvelées, mais qui restent finalement assez similaires. Cependant, impossible de nier le plaisir tant le charme opère de la première à la dernière minute. Ce sentiment d’appartenance véritable à ce Far West passé et fantasmé qui vous prend aux tripes est accentué par un système de choix qui joue sur votre réputation. Cela a un fort impact sur la façon dont vous êtes perçu par les gens ainsi que sur leurs réactions et donc sur votre perception du monde qui vous entoure. Encore quelque peu rudimentaire dans Red Dead Redemption, ce principe tout à fait classique gagne en intensité et en intérêt avec la suite.


Scénario

L’histoire racontée par Rockstar Games est un petit bijou. Ce western ne se contente pas de dérouler la vie de John Marston et de raconter une aventure de cow-boy vue encore et encore. Oh non! On parle ici d’une pure quête de rédemption, d’où le titre du jeu, durant laquelle notre anti-héros tente de se racheter et d’effacer les erreurs de son passé dans l’espoir de protéger sa famille. L’immersion est totale au coeur d’un Far West qui vit ses dernières heures et qui est peuplé de personnages secondaires écrits avec finesse faisant de chaque rencontre un moment mémorable.

Que dire de la mise en scène sinon qu’elle est encore en 2024 un modèle du genre supplanté seulement par Red Dead Redemption 2, de 8 ans son cadet. Rockstar Games s’inspire des plus grands réalisateurs hollywoodiens de l’âge d’or pour concevoir une aventure qui fusionne le meilleur du cinéma et du jeu vidéo. Il y a clairement John Ford, Sergio Leone et Clint Eastwood sans oublier John Wayne dans Red Dead Redemption. Ce qui en ressort, c’est l’authenticité d’un western de la grande époque avec ses panoramas époustouflants, ses moments passés à cheval, la tension palpable et ce ton nihiliste soulignant parfaitement la fin d’une époque… celle de l’Amérique pré-révolution industrielle.


Contenu

Côté contenu, Red Dead Redemption… c’est solide. Le contraire aurait été surprenant connaissant Rockstar Games et ses habitudes vidéoludiques. L’aventure principale et son extension zombie nécessitent à elles seules pas moins de 25 heures pour se terminer en ligne droite. Et c’est sans compter toutes les quêtes annexes, mini-jeux et autres contenus additionnels. Si vous souhaitez terminer Red Dead Redemption ET Undead Nightmares à 100%, cela vous coûtera au moins 60 heures de vie. Pour le reste, le titre de Rockstar ne propose pas de mode multijoueur pour prolonger l’aventure, mais avec autant de gourmandise, pas sûr que ce soit nécessaire.


Conclusion

Red Dead Redemption peut encore être apprécié en 2024, et c’est la preuve que ce western vidéoludique était, est et restera un jeu vidéo d’exception qui n’a pas d’équivalent. Son histoire captivante, son Far West vivant à perte de vue, son gameplay soigné et sa durée de vie exemplaire en font, 14 ans après sa sortie, une expérience incontournable du 10ème Art sur PC.


 
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