Cancer et télomères
Parmi les premiers scientifiques honorés : le docteur ULB Stanislas Goriely, immunologiste ; Annabelle Decottignies, oncologue de l’UCLouvain, spécialiste des télomères, ces marqueurs du vieillissement qui pourraient jouer un rôle important contre le cancer ; l’historienne de l’art Laure Fagnart (ULiège) pour qui Léonard de Vinci est devenu «un familier » ; et le physicien Michaël Lobet de l’UNamur, qui parlera de la cape d’invisibilité d’Harry Potter. Leur point commun est d’être tous chercheurs au Fonds National de la Recherche Scientifique (FNRS), l’organisme d’aide à la recherche de la Fédération Wallonie-Bruxelles, partenaire du salon.
« Notre objectif est de donner de la visibilité à la recherche, notamment à la recherche fondamentale puisque c’est notre cœur de métier. Nous avons voulu offrir au grand public la possibilité de comprendre ce que font les chercheurs, pourquoi ils le font, comment ils le font, avec quelles méthodes et quels moyens. Comprenez également que la recherche est un long processus qui demande beaucoup de patience. C’est plein de joie mais aussi plein de doutes et de difficultés. Les chercheurs en témoigneront.», explique Véronique Halloin, secrétaire générale du FNRS.
Qui est Véronique Halloin, récompensée pour avoir renforcé les liens scientifiques entre la Belgique et la France ?
Le salon a également pour vocation de représenter la recherche dans sa diversité. « Cela va du cancer à la physique des particules en passant par l’histoire de l’art, l’immunologie, etc. On dit parfois que la recherche se limite aux sciences de la vie. Non, c’est beaucoup plus large ! Les spectateurs pourront également constater l’impact que ces recherches peuvent avoir sur l’état des connaissances ou sur la société. Ce sera aussi l’occasion de montrer que la recherche belge francophone n’a pas à avoir honte par rapport aux autres. depuis l’Europe, vers les Etats-Unis ou vers la Chine ! Nous avons de très bons chercheurs qui publient dans de grandes revues scientifiques internationales.
Focus « original »
Si de leur côté, les médias belges accordent généralement une bonne part à la science – « pas un jour ne passe » sans qu’il soit fait mention dans les médias de tel ou tel scientifique du FNRS, par exemple – cela est généralement lié à l’expertise de ce scientifique ou au résultat final de ses recherches. Ici, l’accent sera plutôt mis sur les « coulisses », leur réalité quotidienne : « Ce qui est différent ici, c’est que l’idée est de mettre en avant la démarche de recherche, les enjeux, les contraintes et la réalité pratique, qu’on voit moins souvent. Cette orientation est originale », estime Véronique Halloin. Enfin, la volonté était que le processus de recherche scientifique soit «incarner” dans les personnalités »comme toi et moi” mais qui ont aussi un «parcours propre », tout en diversifiant les genres, les âges et les universités.
La diffusion débutera ce mercredi 6 novembre à 23 heures, avec trois rediffusions. Les capsules seront également hébergées sur le site Libre, dans l’onglet « Planète » via un espace spécifique « Vidéos scientifiques », mais également sur les sites DH et L’Avenir. Une vingtaine de diffusions sont prévues.
Related News :