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Test de « Disney Epic Mickey : Rebrushed »

Cette version 2024 permet à tous les joueurs de (re)découvrir l’histoire de base dans les meilleures conditions, grâce à des mécaniques de jeu encore mieux huilées, des environnements et des personnages nettement améliorés, des animations ajoutées et/ou ou soigneusement retravaillées, des bruitages revus et des défauts corrigés.

Sans oublier les nombreux autres petits ajouts, au niveau du détail, qui permettent à la communauté d’explorer un jeu poussé à son plein potentiel.

Les bons coups de pinceau de Mickey Mouse

Une nuit blanche, Mickey a traversé un miroir magique l’emmenant directement dans les coulisses. En découvrant une table où était posé un pinceau, il eut la bonne idée de jouer avec la peinture et de tenter des créations artistiques magiques. Loin d’être aussi talentueux que son créateur, il peint de sombres créatures qu’il tente en vain d’effacer avant de regagner son lit. Quelques mois plus tard, la mascotte préférée de Disney se retrouve obligée d’affronter ses erreurs nocturnes en affrontant le monde partiellement représenté de Désolation… où résident les toons oubliés.

Afin d’aider une nouvelle fois Mickey dans sa quête pour rectifier ce monde de peinture et d’imaginaire, voici une liste des principales modifications apportées entre la version originale et ce remake restituant les heures de gloire du jeu :

1. Tout d’abord, toutes les mécaniques ont été revues pour correspondre aux manettes des consoles actuelles. Les joueurs peuvent donc progresser dans l’aventure en visant comme un FPS avec les joysticks, comme c’est le cas dans le deuxième opus sorti en 2012. Mais pour ceux qui souhaiteraient revivre le jeu tel qu’il a été pensé à l’origine, il est possible sur Switch et Joueurs PS5 pour gérer le pinceau sur le mouvement.

2. Quant au gameplay lui-même, il est fidèle à l’original. Mickey doit s’amuser à peindre ou effacer des éléments pour avancer dans l’aventure, tout en résolvant des énigmes et en affrontant une ribambelle d’ennemis pas trop virulents. Afin de sauver le monde de la Désolation, il doit toujours explorer des mondes en 3D et des passages en 2D sous forme de bobines de films d’animation. Pour atteindre ses objectifs, Mickey a fait le plein de supers en bénéficiant de nouvelles capacités : il peut désormais sprinter, sauter en martelant le sol, effectuer des sprints, ainsi qu’effectuer une rotation combinée avec de la peinture ou du diluant. Ces petites compétences dynamisent le jeu, lui donnant plus d’intensité et de nervosité à chaque mouvement.

3. L’évolution des graphismes est significative entre les deux versions. Là où le jeu de 2010 était techniquement limité par la console et le savoir-faire de l’époque, il peut désormais exprimer pleinement tout son art. Que ce soit dans les niveaux 3D ou dans les films 2D, les environnements sont splendides en tous points et très variés. Les textures, les interactions avec le tableau, les effets de lumière, l’ambiance, les animations des différents protagonistes sont un régal pour les yeux dans un style cartoonesque qui respecte totalement le travail de Disney. De plus, toute l’interface a été revue pour être visuellement mieux intégrée au jeu, depuis l’UI générale, en passant par les menus, jusqu’aux différents dialogues.

4. Les cinématiques ont également été retravaillées. Celui du début, en 3D, comporte de nombreux petits détails en plus de sa version 2010. Cela donne également l’impression d’être un véritable dessin animé venant tout juste d’être réalisé par le studio d’animation. Et toutes les mini-cinématiques 2D dans un style sketch ont également été recréées tout en conservant le style, les intentions et l’humour d’origine.

Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 3D. -Disney

5. Vu la beauté du jeu, le studio a eu la bonne idée d’ajouter un mode photo. Cela permet à Mickey de prendre de magnifiques photos, qu’il peut personnaliser en achetant différents filtres prévus à cet effet auprès des commerçants.

6. Purple Lamp Studios a également gâté les joueurs qui souhaitent se perdre de longues heures dans ce monde imaginaire où résident les héros oubliés des premières créations de Walt Disney, en ajoutant de nombreux objets de collection cachés. Parmi ceux-ci, le joueur pourra reconstituer un artbook bien plus complet qu’auparavant sur le design du jeu, récupérer des tonnes de pins illustrant des moments du jeu, des reels pour recréer des films d’animation, etc. C’est juste dommage que ce ne soit pas possible pour obtenir naturellement tous les costumes de Mickey dans le jeu… car il y en a trois qui font partie d’un mini-DLC.

7. Les effets sonores ont été mis à jour, tout comme la musique. Il est cependant regrettable de ne toujours pas avoir de VF pour les différents personnages lors des moments clés. Ils parlent tous simplement à travers des effets sonores et une cassette sous-titrée. Ce petit détail aurait pu être la cerise sur le gâteau d’un jeu parfaitement réalisé.

8. De plus, le studio a procédé à pléthore de petites modifications afin de parfaire les visuels de son jeu. Parmi cette immensité de petites modifications, en voici quelques exemples : la couleur des e-billets a été modifiée ; le logo sur les billets est devenu celui de Mickey au lieu d’Oswald ; l’intérieur des bâtiments est entièrement modélisé en 3D ; le joueur peut payer pour éviter les portails en revenant dans une zone déjà explorée (ce qui n’était le cas que dans la version japonaise du jeu de 2010) ; les écrans de chargement ne sont plus des cartes postales ; une piste étincelante comme un GPS a été intégrée ; l’entrée dans les bâtiments est fluide et sans interaction ; le joueur n’a plus de limite de e-billets pour pouvoir le transporter…

« Rebrushed », la toile qui permet à Mickey d’exprimer tout son art

Comme vous l’aurez compris grâce aux commentaires dithyrambiques tout au long de ce test, « Disney Epic Mickey : Rebrushed » est une réussite de A à Z qui se traduit par un véritable coup de cœur.

Le travail réalisé par Purple Lamp Studios a été à la fois pharaonique, mais tout aussi minutieux et ingénieux pour offrir une seconde vie à ce titre, délaissé dans les abysses du jeu vidéo depuis l’arrêt de la Wii.

Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 2D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 2D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 2D. -Disney
Pour atteindre ces phases de transition, il faut se lancer dans la projection. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 2D. -Disney
Voici un aperçu du jeu dans ses phases de plateforme 2D. -Disney

A l’image de titres tels que « Crash Bandicoot N. Sane Triology », « Mafia », « Spyro Reignited Trilogy », ce jeu est un remake digne de ce nom pour lequel les équipes ont mis du cœur à l’ouvrage, et cela se ressent dans le moindre goutte de peinture versée par Mickey tout au long de son voyage.

Avec son gameplay réadapté et fluide, ses graphismes dignes de ce nom et sa panoplie de petits ajouts très savoureux, ce jeu d’aventure solo promet de belles heures de jeu à tous les fans de la célèbre souris, de ses œuvres animées et de son parc… qu’ils sont petits ou grands.

 
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