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l’Oled Ambilight à moindre coût, sans compromis et qui se fait clairement entendre

Les sous-pixels de ce modèle OLED809 proposent évidemment une alternance de blanc, rouge, vert et bleu comme sur toutes les dalles W-Oled de LG Display.

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Les sous-pixels de la dalle Oled.

Pour obtenir la meilleure qualité d’image avec une colorimétrie précise, il est recommandé d’activer le mode Filmmaker dans les paramètres du téléviseur, comme d’habitude. En plus de ce mode, le téléviseur propose des préréglages spécifiques pour le sport, les jeux vidéo, ainsi qu’un mode IA capable d’analyser les contenus pour ajuster automatiquement les paramètres. Un capteur de lumière ambiante est également disponible, permettant au téléviseur de moduler la luminosité, ou encore d’ajuster la balance des blancs en fonction de l’éclairage de la pièce. Si vous avez tendance à regarder vos programmes à différents moments de la journée, cela peut être judicieux de laisser cette gestion automatique de la luminosité activée.


Comparez les photos

1 – Delta E SDR moyen mesuré à 2,8 2 – Courbe de température de couleur – moyenne 6442 K 3 – Courbe gamma – moyenne 2,1

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En SDR, la température moyenne de couleur est mesurée à 6440 K, très proche de la référence idéale de 6500 K et qui peut donc être considérée comme parfaite. Le delta E moyen est de 2,8, en dessous du seuil critique de 3, ce qui garantit une bonne fidélité des couleurs. Le gamma est en revanche moins précis puisqu’il atteint 2,11, légèrement en dessous de la norme de 2,4, ce qui provoque une légère surexposition des gris, notamment sur les tons clairs et blancs, comme on a pu l’observer sur le 909.

La technologie Oled excelle dans le domaine du contraste, avec des noirs parfaitement profonds grâce à ses pixels auto-émetteurs. Les angles de vision sont également très bons avec une perte de luminosité limitée à 20% sous un angle de 45°. Certes un excellent résultat, mais le QD-Oled parvient à faire encore mieux sur ce point.

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La gestion de la fluidité des mouvements est toujours aussi efficace, proposant plusieurs niveaux de réglage. Étonnamment, cette fonction reste active même lorsque le mode Filmmaker est sélectionné. Il est recommandé de le désactiver pour les films afin d’éviter l’effet « feuilleton ». En revanche, lors de la diffusion d’événements sportifs, cette option peut s’avérer utile, car elle permet un meilleur suivi du ballon.

HDR

Tout comme son grand frère, le Philips 55OLED809 prend en charge tous les principaux formats HDR, du HDR10 au HLG, HDR10+ et Dolby Vision.

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A gauche, la courbe EOTF en HDR10, fenêtre 10% ; à droite, la courbe de luminance HDR, fenêtre 10%.

La courbe EOTF de référence est parfaitement suivie et Philips n’applique donc aucun traitement. On préfère tout de même un certain lissage de la courbe pour que les blancs ne soient pas complètement cramés de l’image, sans perdre tous les détails.

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Nous avons remarqué que le 909 limitait drastiquement la luminosité en mode Filmmaker par rapport aux autres modes HDR « maison » de Philips. Ici, c’est encore un peu le cas, même si la différence se fait moins sentir. Nous avons noté un pic de luminosité à 850 cd/m², ce qui n’est finalement pas très élevé dans l’absolu, le LG C4 atteignant par exemple une luminosité de 960 cd/m². En passant en mode HDR Cinéma, vous retrouvez la luminosité avec un pic à près de 1000 cd/m² pour un rendu HDR plus accrocheur. Malheureusement, cela se traduit également par une colorimétrie qui se décale sensiblement vers le bleu et il est difficile de le recommander.

Il faudra se tourner vers des modèles encore plus haut de gamme pour bénéficier d’un pic de lumière plus important et d’un meilleur rendu HDR. Les LG G4, Panasonic Z95A et Samsung S95D atteignent par exemple les 1600 cd/m² et certains modèles Mini-Led dépassent même les 2500 cd/m².

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La colorimétrie en HDR est un peu moins précise qu’en SDR puisque le delta E moyen de 3,6 dépasse alors la valeur de 3, ce qui est un peu dommage pour un modèle assez haut de gamme. Les teintes orangées et rouges partent ainsi à la dérive, dépassant même un delta E de 8.

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Delta E en HDR, mode Filmmaker – moyenne de 3,6.

Le téléviseur offre par ailleurs une excellente couverture de l’espace colorimétrique DCI-P3 (97 %) couramment utilisé au cinéma, tandis que sa couverture du Rec. 2020 est dans la norme pour les écrans Oled avec 69%.

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A gauche, couverture de l’espace DCI-P3 ; à droite, celui du REC-2020.

Opacification et épanouissement

Grâce à la technologie Oled et ses pixels auto-émetteurs, ce téléviseur évite les problèmes de épanouissement et de opacificationsouvent présent sur les modèles LCD d’entrée de gamme, et dans une moindre mesure les écrans Mini-Led. Lors de nos tests, nous avons mesuré une variation d’homogénéité du blanc de seulement 3%, une différence totalement imperceptible à l’oeil nu, rappelons-le.

Réflectance

Le filtre Vanta Black, introduit par LG en 2023, est malheureusement réservé à des modèles plus haut de gamme. On retrouve ce traitement antireflet sur le LG G4, le Philips 909 et le Panasonic Z95 par exemple, et il faut se contenter d’une réflectance d’environ 25 %. Le Samsung S95D, avec sa réflectance de 8%, reste la référence actuelle en matière de gestion de la réflexion.

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Jeux vidéo

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Comme la plupart des dalles Oled, nous avons mesuré un délai d’affichage de 12,6 ms qui, bien que n’étant pas le plus rapide du marché, reste largement suffisant pour offrir une expérience de jeu fluide, sans latence perceptible entre les actions sur la manette et leur impact sur l’écran. De plus, le temps de rémanence de l’Oled est quasiment nul, ce qui élimine tout risque de fantôme (traînées derrière des objets en mouvement). Là barre de jeu de Philips fait une présence, mais il n’est vraiment pas aussi agréable que celui de Samsung ou LG.

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Le barre de jeu de Philips n’est clairement pas le meilleur.

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Le mode jeu, comme souvent, présente un calibrage loin d’être satisfaisant. Pour améliorer l’affichage et revenir à un rendu plus proche du jeu original, nous vous conseillons de passer par le menu Image > Couleurs, de sélectionner une balance des blancs chauds, puis de désactiver les options d’amélioration des couleurs et de Réalité Naturelle. parfait dans le menu Contraste. Après ces ajustements, le delta E descend à 2,9 en HDR, ce qui est conforme à l’objectif, même si le delta E en SDR reste trop élevé (4,6).

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Delta E en HDR en mode Jeu corrigé – 2.9.

Côté connectique, comme sur l’OLED909, on identifie deux ports HDMI 2.1 compatibles 4K 144 Hz ALLM (Auto Low Latency Mode), qui détectent automatiquement une console connectée, ainsi que le VRR (Variable Refresh Rate) afin d’éviter le déchirement. image (déchirure) et microsaccades. De plus, le 55OLED809 est compatible FreeSync Premium et G-Sync. On regrette que ce téléviseur ne dispose que de deux ports HDMI 2.1, alors que certains concurrents en proposent quatre, ce qui pourrait poser problème aux utilisateurs de plusieurs consoles.

Ergonomie

Si Philips a abandonné le pied pivotant sur son 909, le 809 l’a conservé et c’est finalement appréciable si l’on souhaite orienter le téléviseur dans telle ou telle direction. Sa profondeur n’est que de 23 cm et elle laisse la place à une barre de son si le mobilier le permet.

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L’écran peut être tourné.

La connectique à l’arrière est plutôt classique avec quatre ports HDMI (deux en version 2.0 et deux en 2.1, dont un eArc), un port Ethernet, une sortie audio optique numérique, trois ports USB (dont un en 3.0), ainsi que Tuners DVB-T/T2/T2-HD, DVB-S/S2 et DVB-C. Des prises pour antenne râteau et satellite sont également présentes. Le téléviseur est équipé du wifi 6 et du Bluetooth 5.2, idéal pour connecter des écouteurs ou une enceinte sans fil.

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La connectivité à la pointe.

© Les Numériques

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Le reste des connexions.

© Les Numériques

L’Ambilight est bien évidemment là, mais se limite ici à un éclairage sur trois côtés, contrairement au modèle 909 qui profite de LED sur quatre côtés. Pour rappel, cette technologie projette des lumières colorées sur le mur en fonction de l’image à l’écran, renforçant ainsi l’immersion dans les films et les jeux. Cet effet s’avère particulièrement convaincant avec superproductions.

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L’Ambilight est toujours aussi agréable.

© Les Numériques

Précisons cependant que Ambilight n’est plus compatible avec les produits Philips Hue depuis quelques temps. Il est possible de régler les différentes zones d’éclairage via la télécommande ou de désactiver complètement l’effet si vous préférez une expérience sans distraction visuelle.

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L’éclairage n’est présent que sur trois côtés.

© Les Numériques

Le téléviseur exécute Google 12, offrant une expérience fluide et réactive. Toutes les applications populaires sont disponibles, comme Netflix, Amazon Prime Video, Spotify et Disney+. L’interface est plutôt intuitive, même si certains paramètres peuvent prêter à confusion et pourraient être mieux expliqués. Vous n’avez pas besoin de vous connecter à un compte Google pour utiliser le téléviseur, mais il donne accès à des recommandations de contenu personnalisées.

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Relookée en 2023, la télécommande conserve son design premium. Il dispose de raccourcis vers les principales plateformes de streaming et ses touches rétroéclairées le rendent agréable à utiliser, même dans l’obscurité. Équipée d’un assistant Google et d’un microphone compatible Alexa, la télécommande se recharge via son port USB-C, éliminant ainsi les tracas des piles.

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La télécommande est rétroéclairée et rechargeable.

 
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