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“J’ai perdu des contrats parce que je n’avais pas assez de followers”

Matthieu Baron a parcouru un long chemin depuis ses débuts dans la deuxième saison de Histoire du loftun spectacle qu’il a effectivement gagné. Après cette victoire, il débute avec des petits contrats télévisuels avant de faire des apparitions dans des séries comme Unité 9, Arrondissement 31, Indéfendableet bien d’autres.

Cependant, malgré ses succès en tant qu’acteur, il avoue éprouver certaines difficultés liées à l’ère des réseaux sociaux.

Lors de son apparition sur le podcast Qui es-tu? hébergé par Marie-Ève ​​Daoust de 94,7 Rouges, Mathieu explique qu’il a du mal à s’adapter à cet aspect de l’industrie.

Il déclare notamment : « Cela ne me vient pas naturellement de mettre un histoire ou dire où je suis, les chaussures que je porte, c’est tout (…). Je ne peux pas ouvrir mon Instagram pendant une semaine (…) puis après, on vous dit : Eh bien, ça fait partie du jeu, pour vous engager, regardez ça aussi, et votre portée et tout ça. Et je sais que j’ai perdu des contrats parce que je n’en avais pas assez abonnés

Mathieu a poursuivi en expliquant qu’il ne ressentait pas le besoin d’être constamment actif sur les réseaux sociaux, préférant protéger sa vie privée. Toutefois, il partage également ses inquiétudes quant à l’état de l’industrie de la télévision en Québec.

Selon lui, “il n’y a plus d’argent, c’est ce qu’on nous dit”, ce qui rend la situation particulièrement difficile pour les acteurs.

L’acteur deIndéfendable souligne que lorsqu’une personne travaille sur une émission quotidienne, les autres productions ne l’approchent plus parce qu’elles pensent que cette personne n’est pas disponible.

« Et puis il y a les petites guerres, les enfantillages des millionnaires qui disent : Oh non, c’est pour une telle production, une telle chaîne, une telle chaîne, ça ne tournera pas pour moi», explique-t-il les difficultés à décrocher de nouveaux rôles lorsqu’un acteur participe à un quotidien.

Mathieu exprime également une certaine frustration à l’égard de l’industrie de la fiction en Québecen ajoutant :

« Nous nous dirons, dans la fiction à Québecil y a trois personnes qui décident qui tourne. Tout le monde n’est pas conscient de cela, mais dans l’industrie, on sait de qui il s’agit, mais c’est un peu ordinaire.

 
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