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What The Fun part en tournée, leur coach se concentre sur la polémique du Grand Cactus

C’est le combat de l’homme derrière What the Fun, reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2021. Une structure de production qui met en valeur plus de 120 artistes belges en organisant plus de 20 événements par mois depuis 10 ans. “Le stand-up tour a donc été créé pour le tester avec un concept un peu sexy, toujours un line-up d’artistes bien mis en valeur.poursuit Rudy Lejeune, ancien jouteur de la Fédération Belge d’Improvisation Amateur. Montrez la légitimité de ce lieu. Quand What The Fun présente un line-up d’artistes et qu’il y a 200 à 300 personnes dans la salle venues les découvrir, on peut les convaincre de leur intérêt. Avec des comédiens comme Fanny Ruwet, Sacha Ferra, Sarah Lélé mais aussi Nikoz, Carole Matagne, Salim Shady ou encore Fabio, Denis Richir, André Demarteau, Florent Losson, Gaetan Delferière, Lorenzo Mancini, etc. la nouvelle vague de l’humour a de beaux jours devant elle. devant lui.

Pourquoi cette jeune génération d’humoristes a-t-elle émergé récemment ?

« Il y a 10 ans, le stand-up ne suscitait pas beaucoup d’intérêt en Belgique. Alors qu’en France, on voyait déjà le Jamel Comedy Club. Est-ce un manque d’infrastructures ? Peut être . Un manque d’opportunité de jouer et d’intérêt ? J’ai toujours dit à l’époque que le Belge riait déjà beaucoup plus que le Français moyen, donc il n’avait pas forcément besoin d’aller dans des clubs de comédie. .Il a besoin d’un peu plus de conviction pour faire ça. (sourire) ! Mais il existe en réalité un déficit de création artistique parmi les artistes belges. Le stand-up est arrivé très tard chez nous. Puis, grâce au soutien de la communication numérique, le phénomène s’est amplifié. Un artiste qui met ses vidéos en ligne, comme on l’a vu lorsque Fanny Ruwet a réalisé une vidéo avec nous il y a 6 ou 7 ans, cela peut lancer sa carrière et la développer. On le voit aujourd’hui avec de jeunes comédiens très présents sur les réseaux sociaux, comme Sacha Ferra, qui peut se développer grâce à TikTok ou Instagram. La consommation publique évolue et se dirige de plus en plus directement vers l’artiste. Ce qui crée des espèces de stand-uppers/influenceurs.

“Plus il y aura de places, plus il y aura d’opportunités de jouer et plus les artistes pourront se perfectionner”

What the fun n’est pas le seul sur le marché en Belgique. La concurrence fait-elle mal ?

« Non, comme les comédiens entre eux, c’est plutôt une bonne compétition et une bonne compétition. Je cite naturellement le King’s Comedy Club qui était là avant nous et avec qui nous nous sommes toujours très bien entendus. Ce n’est pas parce qu’on crée deux clubs de comédie côte à côte que, du coup, il y aura trop de concurrence. Plus il y aura de places, plus il y aura de possibilités de jeux et plus d’artistes pourront se produire. améliorer. nous travaillons sur la blague en la répétant et en l’essayant.

Y a-t-il une vraie touche belge ?

“Oui. Il y a une petite touche bruxelloise qui est assez perceptible quand on veut comparer avec Paris. Le stand-up belge, originaire de Bruxelles, est souvent déjà très engagé. Il veut envoyer un message derrière lui. Je ne dis pas que l’humoriste belge est automatiquement militant, mais il y a une volonté de transmettre un texte et pas simplement de raconter des blagues. Il y a une envie de partager une histoire, un aspect qu’on retrouve un peu moins ailleurs. .»

Y aura-t-il toujours cette comparaison avec la France ?

“Toujours. Paris sera toujours plus grand que Bruxelles. Et on le voit, de jeunes comédiens belges d’ici s’essayent là-bas, car c’est difficile de faire carrière simplement à Bruxelles et en Wallonie. Et en face, si vous avez des mastodontes de la production française qui sont capables de recruter un artiste en lui promettant des grosses salles et de l’argent pour soutenir sa carrière, il est plus intéressant de s’afficher encore un peu à Paris malgré l’ouverture des frontières par la stratégie de communication digitale. Une fois que ça marche là-bas, tu vas où tu veux.

Et si un sujet glissait sur scène comme dans le récent sketch de Grand Cactus ?

« Il ne faut pas censurer. Parce que l’humour est une expérimentation. Nous travaillons nous-mêmes sur notre charte What The Fun. L’idée est d’essayer d’ancrer fermement dans cette charte qu’il y a de l’expérimentation et de l’erreur. Des blagues ratées, ça arrive. Mais vous devez aussi assumer la responsabilité de vos propos en tant qu’artiste ou comédien. Ce que je dis est-il juste, correct ou a-t-il un impact négatif sur la société ? Et si un comédien a offensé ou blessé, il doit continuellement se remettre en question.

Rudy Lejeune aux côtés de Julie Geller aux Arlonfolies. ©ÉdA
 
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