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“Ils nous ont été supérieurs dès la première minute”, admet Luis Enrique

L’entraîneur parisien revient sur la défaite 2-0 de ses joueurs à Arsenal, mardi lors de la 2e journée de Ligue des Champions.

Sur le match Donnarumma : «Je ne viens pas ici pour individualiser la défaite. Si je le faisais, ce serait pour dire que la défaite est mienne. Il était comme tous ses collègues. L’adversaire était meilleur dans le pressing, les duels… Avec le deuxième but, ils ont peut-être reculé en prenant moins de risques mais Arsenal a mérité la victoire et nous, la défaite.

Les leçons : « Le vrai niveau de l’équipe ? On le saura en fin de saison. C’était le premier match de haut niveau. Il y en aura d’autres, avec des adversaires de haut niveau. Il faudra attendre la fin de la saison pour cela. »

Le jeu de l’équipe fidèle à son idée initiale… ou pas : « Il est impossible d’avoir un résultat favorable quand on ne gagne pas les duels. Les défenseurs ont anticipé nos attaquants, mais pas l’inverse. Ils nous ont été supérieurs, dès la première minute du match.

Pourquoi pas Randal Kolo Muani au coup d’envoi : « Nous savions qu’Arsenal allait faire pression. Ils l’ont fait. Après le match, c’est facile de dire qu’un joueur aurait été meilleur qu’un autre… Cela fait partie du jeu. Mais si on essaie de sortir de cette pression sans gagner les duels, c’est dur de gagner ce match.»

J’ai une idée très précise de l’endroit où je veux aller, mais je ne sais pas de combien de temps il me faudra

Luis Enrique

Les progrès de l’équipe : « Je ne peux pas l’évaluer. Arteta est ici depuis six ans. Je ne suis à Paris que depuis un an et deux mois. J’ai une idée très précise de l’endroit où je veux aller, mais je ne sais pas de combien de temps il me faudra.

Des buts issus de centres, une force connue d’Arsenal et… une faiblesse connue du PSG : « Nous affrontions l’une des meilleures équipes d’Europe et du monde en jeu aérien. Nous le savions. Sur le deuxième but, c’est un coup franc facile. Mais toutes les équipes doivent toujours s’améliorer dans toutes les phases du jeu, et c’est aussi notre cas.

Le PSG fragile dans les duels, pas assez agressif : « C’est du football de haut niveau. Nous avons joué à l’extérieur, il faut le rappeler. Nous avons joué avec intensité. Mais l’adversaire était meilleur que nous. Je ne sais pas si nous jouerons à nouveau contre cet adversaire, mais mon analyse d’aujourd’hui ne sera pas la même demain. Il ne faut pas répéter ce type de match.

Propos recueillis en conférence de presse

 
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