Michel Barnier a annoncé mardi vouloir “reprendre le dialogue” avec le Parlement début 2025 sur le projet de loi sur la fin de vie, dont l’examen avait été suspendu à l’Assemblée en juin par la dissolution. Il a également promis que, « sans délai », « les efforts pour développer les soins palliatifs seront renforcés à partir de 2025 ».
Les opposants au texte, notamment soignants et personnalités religieuses, soutiennent régulièrement que ces soins, encore insuffisamment disponibles, devraient d’abord être développés pour garantir que les patients ne demandent pas à mourir faute de trouver des soins adaptés.
Copie intégrale du texte ?
Le texte, adopté avant la fin de sa première lecture à l’Assemblée, devait légaliser le suicide assisté et, dans certains cas, l’euthanasie, avec des conditions strictes et sans utiliser ces termes, préférant parler d’« aide active à mourir ». « . Sa relance apparaît plus complexe avec le gouvernement Barnier, plus marqué à droite.
La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet a réclamé la semaine dernière un bilan “avant la fin de l’année”. Olivier Falorni (lié au MoDem), rapporteur général du projet interrompu, a déposé une proposition de loi reprenant « intégralement » le texte tel qu’il était avant la dissolution.
Related News :