Revoit-il le film de cette finale où il ne lui a manqué que quelques centièmes de seconde pour monter sur un podium olympique ? Deux mois plus tard sa quatrième place en finale du 200 mètres dos aux JO de Paris, Mewen Tomac confier que c’est “C’est difficile de ne pas y penser.” Mais le nageur, originaire d’Evreux et pensionnaire du club Amiens Métropole Natation depuis huit ans, estime également “avoir tout donné” lors de cette finale et ne pas avoir “trop de regrets.”
Les championnats de France puis du monde dans le viseur
Mewen Tomac se tourne vers d’autres objectifs. Il y aura d’abord le Championnats de France en petit bassin fin octobre à Montpellier, puis les Mondiaux, également sur 25 mètres à Budapest à la fin de l’année. Ce sont deux compétitions qu’il devait initialement manquer, en raison de son départ prévu cet automne. l’Université de Californie à Berkeley. Mais le rêve américain devra attendre encore un peu. “J’ai dû avoir une réponse de la Ligue Universitaire pour voir si je pouvais venir mais ils n’ont toujours pas donné de réponse”dit le nageur.
Les Etats-Unis en janvier ?
Mewen Tomac a donc commencé ses cours à distance mais cela s’est avéré être « compliqué à gérer »continue-t-il. « J’ai annulé les cours et je ne peux donc pas y aller. J’ai décidé de rester en France jusqu’en janvier et voir si je peux m’inscrire à la session de janvier. Plus ce revers ne dérange pas trop Mewen Tomac. Il a immédiatement trouvé son point de chute en suivant son entraîneur, Mathieu Neuillet qui a quitté Amiens cet été pour diriger la section natation de l’Institut national du sport et de la performance (INSEP) à Paris.
« De toute façon, ce que je voulais, c’était changer d’environnement. J’étais au même endroit, à Amiens, depuis 8 ans. J’avais envie de voir autre chose et c’est ce qui se passe à l’INSEP. A Paris Mewen Tomac a également retrouvé une autre figure amiénoise. Mathieu Neuillet dirige le groupe de natation de l’INSEP en tandem avec Michel Chrétien qui prendra sa retraite dans un an.
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