Les pratiques de stockage existantes devront être mises à niveau pour exploiter pleinement le potentiel de l’IA.

Le développement des LLM, la réplication des données et l’allongement des durées de conservation des données augmentent très significativement les besoins en stockage. Cela nécessite une augmentation des investissements
dans ce domaine.

Le stockage est le deuxième composant le plus important d’une infrastructure d’IA selon les répondants à la dernière enquête Seagate réalisée par Recon Analytics, derrière la sécurité. Un résultat qui ne devrait pas surprendre de la part d’un important fournisseur de supports de stockage. A noter que les entreprises auxquelles appartiennent les répondants déclarent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 10 millions de dollars et une capacité de stockage actuelle supérieure à 50 To.

L’étude a révélé que six acheteurs de solutions sur dix utilisent principalement le stockage dans le cloud pour la gestion des données d’IA et s’attendent à ce que les besoins en stockage doublent au moins d’ici 2028. Il y a trois raisons à cela. D’une part, la durée de conservation des données est plus longue, de six mois à plusieurs années. En revanche, 73 % des membres du panel utilisent des points de contrôle LLM quotidiens ou hebdomadaires pour stocker les paramètres critiques. Enfin, 80 % des personnes interrogées estiment que la réplication des données pour l’IA est très ou modérément importante.

Parmi les personnes interrogées qui sauvegardent quotidiennement les points de contrôle, soit 28 % des personnes interrogées, près d’une personne sur trois conserve ses données pendant plus de 12 mois, tandis que 29 % des personnes interrogées les conservent pendant 6 à 12 mois.

Utilisation accrue du cloud pour répondre aux besoins

Le graphique ci-dessous montre les solutions adoptées pour répondre aux besoins croissants de stockage dus à l’utilisation de l’IA, en fonction des revenus. Bref, le cloud est principalement utilisé par des entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre 1 milliard de dollars et 500 millions de dollars.

Source du graphique : Analyse de reconnaissance

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Selon l’étude, le stockage cloud devrait rester le principal vecteur de stockage pour l’IA, avec 65 % des données stockées dans le « cloud » plutôt qu’en interne en 2024.
et 69 % en 2028. Les besoins en stockage devraient doubler au cours des trois prochaines années en mode hybride ou sur site.

La plupart des entreprises qui enregistrent et sauvegardent les points de contrôle le font quotidiennement ou hebdomadairement sur le cloud. Cela concerne les organisations qui gèrent plus de 100 Po de données, considérant que la réplication des données améliore de manière très significative les résultats de l’IA.

Les besoins énergétiques augmentent en conséquence

Toutefois, un quart des personnes interrogées déclarent que la sécurité est une priorité, suivi par 18 % pour le stockage. Deux entreprises sur trois citent le stockage parmi leurs quatre principales préoccupations en matière d’infrastructure. A noter que la consommation d’énergie due à l’IA augmente également de manière drastique, parallèlement à l’augmentation des capacités de stockage, un point qui ne peut être négligé et isolé d’un enjeu environnemental et technique global.

Une façon de réduire le volume des données stockées est d’éliminer les très nombreuses données inutilisables. Un travail de gouvernance des données qui doit être mené avec sérieux par les acteurs concernés.

 
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