La société américaine Firefly Aerospace enverra un engin sur la Lune à la mi-janvier dans l’espoir de répéter le succès de l’année dernière d’un de ses confrères, qui avait réussi à y poser le premier engin américain depuis plus de 50 ans. années.
• Lisez également : Voici les six événements scientifiques qui ont le plus retenu l’attention du « National Geographic » en 2024
• Lisez également : EN VIDÉO | SpaceX ne parvient pas à rattraper sa fusée Starship, sous les yeux de Trump
• Lisez également : Le Québec conquiert la Lune… et même plus loin
Cette mission, baptisée « Ghost Riders in the Sky », est réalisée par cette entreprise privée pour le compte de l’agence spatiale américaine, la NASA.
Il doit décoller le 15 janvier à 1h11 (6h11 GMT) du Centre spatial Kennedy, sur la côte est américaine, ont annoncé mardi la NASA et la société texane Firefly Aerospace.
Son objectif est de placer « 10 instruments scientifiques de la NASA » sur la surface lunaire, pour pouvoir « approfondir notre connaissance de la Lune et préparer les futures missions humaines », est-il détaillé.
L’agence spatiale américaine a choisi il y a plusieurs années de confier à des sociétés privées, dont Firefly Aerospace, l’envoi d’équipements et de technologies sur la Lune – un programme appelé CLPS destiné à réduire les coûts des missions.
Baptisé Blue Ghost, le vaisseau spatial développé par la société texane sera envoyé dans l’espace par une fusée Falcon 9 de la société du milliardaire Elon Musk, SpaceX.
Après son lancement, l’appareil de 2 m de haut et 3,5 m de large passera environ 45 jours en transit vers la Lune. Lors de ce déplacement, différents contrôles de l’appareil seront effectués, précise l’entreprise.
L’engin tentera ensuite d’atterrir sur la surface lunaire. Il doit ensuite y rester environ 14 jours et réaliser des expériences.
Il capturera également « des images du coucher de soleil lunaire », rapporte Firefly Aerospace.
L’entreprise a remporté un contrat de 93 millions de dollars en 2021 pour mener à bien cette mission.
Il s’agit de la troisième mission réalisée dans le cadre du programme CLPS de la NASA. Le premier n’a pas réussi à atteindre la Lune et le second y est parvenu en février 2024.
Mais à cause d’une panne de son système de navigation, il s’était approché trop rapidement de la surface lunaire lors de sa descente, et avait cassé au moins un de ses six pieds.
