la marque n’a plus le choix

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Actualités JVTech Ce pays de 200 millions d’habitants lance un ultimatum à Apple : la marque n’a plus le choix

Publié le 30/11/2024 à 17h20

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Apple continue d’être regardé d’un mauvais œil dans certains pays du monde concernant la fermeture de ses services. Les décisions prises en Europe contre l’App Store donnent des idées à certains autres pays, qui n’hésitent pas à lancer un ultimatum à l’entreprise.

Jusqu’où Apple est-il prêt à aller pour conserver le monopole de son système de paiement au sein de l’App Store ? La question se pose réellement, alors que la firme de Cupertino n’a eu d’autre choix que d’ouvrir iOS à des plateformes de téléchargement alternatives afin de pouvoir continuer à vendre ses produits en Europe. Dans le reste du monde, Apple continue cependant d’appliquer ses propres règles, mais cela pourrait changer.

Le Brésil s’énerve contre Apple

Au Brésil, le Conseil administratif de défense économique (Cade) a décidé de prendre son tour. Le lundi 25 novembre il a ordonné à Apple de lever les restrictions sur les méthodes de paiement pour les achats intégrés et lui a donné 20 jours pour le faire. La demande comprend également la mise en place d’une communication permettant aux développeurs d’informer les utilisateurs de leurs applications sur les possibilités de paiement en dehors de l’App Store.

Reuters
explique que cette demande intervient alors que Cade a ouvert une enquête suite à une plaintedéposé en 2022, par le géant du commerce électronique MercadoLibre contre Apple. Ce géant sud-américain du e-commerce accuse Apple d’imposer des restrictions injustifiées sur la distribution de biens numériques via les applications disponibles dans iOS. L’impossibilité de vendre du contenu en dehors des applications et la nécessité de passer par le système de paiement d’Apple, qui facture un pourcentage généreux en cours de route, sont au cœur du problème.

Apple fait face à un choix risqué et coûteux

Si la société américaine ne donne pas suite à la demande de Cade avant la fin du délai de 20 jours, elle risque d’être passible d’une amende de non-conformité équivalente à 41 000 euros par jour de retard. Approché par Reuters, Apple n’a pas souhaité commenter la situationmais on imagine que la demande passe aussi mal qu’en Europe.

Le Brésil est un pays de 200 millions d’habitants et Apple ne veut probablement pas se priver d’un tel marché. Aussi, l’entreprise n’aura sans doute pas d’autre choix que d’appliquer au Brésil ce qu’elle fait déjà en Europe : les outils sont déjà prêts, les délais de mise en place pourraient donc être relativement courts. Mais d’un autre côté, si Apple accepte les demandes brésiliennes, cela n’empêchera pas d’autres pays de faire de même. Et à ce titre, Apple pourrait bien dire adieu à sa position de quasi-monopole sur l’App Store.

 
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