Le géant du streaming teste les alertes publiques sur son service, pour le moment uniquement en Suède.
Une alerte d’enlèvement ou un avertissement de tempête au milieu de votre playlist ? Spotify envisage cette possibilité, selon des extraits de code découverts par l’ingénieur Chris Messina.
Une information confirmée par l’entreprise suédoise au site Techcrunch. Si le numéro 1 mondial du streaming musical n’a aucune obligation légale de le faire, il teste l’appareil pour vérifier sa faisabilité technique.
De son côté, Chris Messina estime que cela pourrait inciter les utilisateurs à activer leurs notifications, un levier très incitatif pour toute application, mais souvent désactivé.
Concourir à FR-Alert ?
La mise en place de cette option d’alerte pourrait permettre à Spotify de s’institutionnaliser en quelque sorte en s’associant aux pouvoirs publics, comme c’est le cas de certains réseaux sociaux, comme Instagram ou Facebook. Pour l’instant, le test n’est mené qu’en Suède, pays d’origine de l’entreprise.
« Chez Spotify, nous effectuons régulièrement un certain nombre de tests dans le but d’améliorer l’expérience utilisateur », a déclaré l’entreprise à Techcrunch. « Certains de ces tests finissent par ouvrir la voie à une expérience utilisateur plus large, tandis que la plupart d’entre eux servent simplement à nous enseigner davantage d’informations. »
Rien ne garantit donc que ce système d’alerte soit correctement mis en œuvre, d’autant qu’il pourrait être mal reçu par les utilisateurs, déjà habitués à recevoir de nombreuses alertes, notamment la très bruyante FR-Alert en France.
Thomas Leroy Journaliste BFM Business
