Black Friday, de vraies bonnes affaires ?
Avant de prodiguer des conseils et des mises en garde, il est bon de se demander : en tant que consommateurs, faisons-nous fausse route en attendant le Black Friday pour faire nos courses ?
Yes and no, according to Julien Gandelin, founder of Achetez le Meilleur, a Quebec web magazine.
« Le Black Friday est la plus grande période en termes de volume de remises, c’est la plus grande période en termes de diversité de catégories également pour les remises. […]. Il n’y a pas d’autres moments de l’année, pas d’autres mois de l’année, qui puissent se comparer au Black Friday en termes de nombre de réductions et de diversité”, explique-t-il.
Alors pourquoi risquons-nous de faire une mauvaise affaire ?
Commerçants.
“Certains commerçants vont en profiter et ils vont gonfler un peu les prix les semaines précédentes pour afficher des rabais illusoires, au moins 60% ou au moins 70%, et c’est là qu’il faut se méfier un peu”, estime M.
M. Gandelin conseille aux consommateurs de préparer leur liste de courses et de faire des recherches bien avant le Black Friday afin d’établir un prix « régulier » et de voir si de vraies affaires peuvent être trouvées.
Selon lui, il faut particulièrement surveiller les réductions sur les petits appareils de cuisine, les appareils électroniques et les téléviseurs, car les réductions sur ceux-ci sont souvent attractives.
Un dernier conseil : faites attention aux frais de livraison et aux frais de retour qui peuvent parfois alourdir votre facture.
Échange, remboursement et garantie
Vous aviez peur qu’un de vos cadeaux ne vous plaise pas vraiment ? Vous vous dites « pas de problème, j’ai la facture » ? Attention, contrairement à certaines croyances, les commerçants n’ont aucune obligation de reprendre leur marchandise dans le cas où un consommateur change d’avis ou même, si le cher n’est pas entièrement satisfait de son cadeau.
« Bien entendu, un commerçant qui adopte une politique de retour est tenu de la respecter. Il appartient au consommateur de se renseigner sur les conditions d’échange ou de remboursement avant de passer en caisse », précise l’Office de protection du consommateur.
Le jouet que vous avez acheté récemment ne fonctionne pas ? Le gadget électronique offert à votre moitié est endommagé ? En tant que consommateur, vous avez des droits.
Veuillez noter que vous n’êtes pas tenu d’accepter d’être dirigé vers l’entreprise qui a fabriqué le produit défectueux, cassé, endommagé ou non conforme afin d’honorer votre garantie.
« Cette façon d’esquiver un problème ne tient pas compte des garanties légales que le consommateur peut invoquer. Ces garanties, qui couvrent tout bien vendu par un commerçant à un consommateur et qui sont gratuites, doivent être honorées tant par le commerçant que par le fabricant. C’est au consommateur de décider s’il choisit d’adresser sa réclamation à l’un, à l’autre ou aux deux », explique l’Office de protection des consommateurs.
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Il est également bon de savoir qu’en raison des changements apportés au Loi sur la protection du consommateur (LPC)vous disposez d’un délai de réflexion de dix jours après l’achat d’une garantie supplémentaire – ou d’une extension de garantie – pour décider de conserver la garantie ou d’y renoncer et d’obtenir un remboursement.
«Cette nouvelle protection peut s’avérer très utile au consommateur pour lui permettre de lire avec sa tête les petits caractères qui stipulent les conditions de la garantie», affirme l’OPC.
Attention aux soldes et aux « fausses ventes »
L’Office de protection du consommateur avertit les citoyens des différentes promotions annonçant des soldes. « Les consommateurs ont tout intérêt à comparer les prix pour trouver des ventes qui en valent la peine », explique-t-elle.
Rappelons que la LPC interdit au commerçant de prétendre faussement à une réduction de prix et de présenter faussement un prix de référence pour proposer une meilleure remise. La Loi précise également qu’un commerçant qui fait la publicité d’un article doit en posséder une quantité suffisante pour répondre à la demande, sauf dans certaines circonstances.
Soyez prudent avec les achats en ligne
L’achat en ligne est désormais bien ancré dans les habitudes de consommation des Québécois. Selon l’OPC, la meilleure façon de protéger vos achats en ligne – sur le Web ou par téléphone – reste le paiement par carte de crédit.
« Dans certaines situations, le consommateur a le droit d’annuler sa commande. Si le commerçant ne rembourse pas un achat dûment annulé dans le délai prescrit, le consommateur peut demander une rétrofacturation, c’est-à-dire le rappel du paiement, à l’émetteur de la carte bancaire avec laquelle il a réglé son achat”, explique la Protection des Consommateurs. Bureau.
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Il est possible d’annuler un achat en ligne pour diverses raisons, notamment lorsqu’il y a un cas de colis volé ou jamais livré ou encore si vous recevez un achat qui ne ressemble en rien à l’article acheté.
Le CPVP ajoute que le Loi sur la protection du consommateur (LPC) réglemente également les cartes prépayées. « Sauf exceptions, elles n’ont pas de date d’expiration et vous pouvez demander à recevoir le solde d’une carte en espèces s’il est de 5 $ ou moins », précise-t-on.
Voici cinq questions à vous poser avant de faire un achat en ligne selon l’OPC :
- Le commerçant fournit-il ses coordonnées ?
- L’entreprise est-elle située au Québec ou au Canada?
- Disposez-vous d’informations complètes et véridiques sur l’article souhaité ?
- Quelles sont les conditions de vente ?
- Le commerçant exige-t-il autre chose qu’un paiement par carte de crédit ?