Libération et Le Monde saluent les résultats de recherches mettant en avant le bénéfice tiré de l’immigration de certaines espèces animales.
N’ayant pas détecté la moindre trace de bénéfices liés à l’immigration humaine massive, Le monde et Libération tournez-vous vers les chimpanzés. Les résultats de la recherche mettent en évidence l’apport culturel généré par les migrations de spécimens plus évolués. Soudain, maman singe termine ses mots croisés, apprend le macramé et part à son tour colporter son savoir-faire dans les pays voisins. Avant les mouvements de population, le singe était stupide. Baveur, hagard, inaccessible. ” Ceux de nos cousins non humains qui ont acquis des cultures complexes l’ont fait en s’inspirant de congénères venus d’ailleurs qui maîtrisaient tout ou partie de ces comportements sociaux. », explique le chercheur de Monde. En imitant ses congénères venus d’une forêt lointaine, l’animal découvre la technique consistant à utiliser un bâton planté dans une fourmilière d’où surgissent de nombreux insectes appétissants. Plus tard, grâce à un autre esprit éclairé de la forêt, il passera à l’élevage, puis à l’import-export…
Quelques Einstein arboricoles
Et les deux quotidiens s’extasient sur les bienfaits des phénomènes migratoires en milieu sauvage. Une chance pour la jungle ! Il est démontré que le génie naît du mélange. Les deux gardiens du temple migratoire se gardent bien d’examiner les études abordant le phénomène sous un angle quantitatif. Les guerres de territoire sont ignorées. Constater qu’une troupe d’animaux chassée de ses terres part à la « reconquête » de l’espace perdu aurait eu le pire effet. Une bête zemmourienne, un babouin pro-Bardella et c’est ça l’idéologie de Monde et de Libération qui s’effondre.
Cachez ces observations que nous ne pouvons rapporter dans nos colonnes. Jaloux de son espace vital, hostile à l’arrivée d’une meute étrangère, le règne animal est, pour les besoins de la cause de gauche, entrevu sous l’angle des quelques Einstein arboricoles qui apportèrent à l’ami chimpanzé un supplément d’âme. Une réalité que nous ne pouvons contester. Ici même, avant l’arrivée des cerveaux du Sud, qui aurait pu deviner que le couteau pouvait être utile pour se procurer une cigarette à la sortie d’une discothèque ?
Et les punaises de lit ?
Au sein de la communauté des Bisounours, le sujet pas encore formé aux techniques du réel ignore qu’il n’existe personne de plus hostile à l’ouverture des frontières que le lion, plus gardien de ses prérogatives que le loup, plus RN que la marmotte. Parlons enfin d’égalité des sexes avec un gorille…
Il ne manquait plus que les chimpanzés prennent la parole pour expliquer à l’agneau de gauche qu’ils étaient, comme tous leurs pairs, sur la ligne d’une droite extrême. Plutôt mourir que de laisser le mâle étranger poser la patte sur leur territoire, méchant à l’approche d’un nouveau venu, prêt à mordre l’intrus qui renifle le bol. Le charmant caniche ne déroge pas à la règle… Et c’est encore un mauvais coup pour les deux médias mondialistes !
Pour valider leur thèse, les élus insoumis attendent beaucoup d’un rapport sur les punaises de lit. Dans cet univers, tout serait harmonie et accueil des autres. Enfin une raison de souscrire à ces précieux propagateurs d’amour.
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