Présente au salon Made in France, la marque française Vasimimile imagine et conçoit des gilets de visibilité pour les cyclistes. Avec un petit plus qui ne manquera pas d’attirer l’attention : des messages et des pictogrammes rigolos, que vous pourrez même personnaliser à votre guise.
« C’est vraiment moche, un gilet jaune pour les cyclistes « . C’est en partant d’un constat probablement partagé par beaucoup que la Grenobloise Delphine Chartron s’est lancée il y a neuf ans dans l’aventure Vasimimile. Avec un objectif en tête : réinventer le gilet de visibilité avec de nouveaux standards plus ludiques et originaux.
En fait, le tout premier accessoire de la marque n’était pas un gilet, mais une ceinture de visibilité. ” Aujourd’hui, les produits les plus connus de la marque sont les gilets. », avoue notre interlocuteur au salon Made in France, organisé à Paris du 8 au 11 novembre et au cours duquel-s’est rendu.
Fabrication régionale
«Je me suis amusé avec des messages qui parlent à tout le monde», poursuit l’intéressé. « Monte mon poulet », « Sortez des embouteillages », « On n’est jamais mieux propulsé que par soi-même » font partie desaccrochesque l’on peut croiser dans le catalogue, souvent orné d’un petit pictogramme associé et tout aussi bon enfant, le tout à des prix variés (12€-189€)
«Si vous le souhaitez, il est également possible de personnaliser votre accessoire», ajoute Delphine Chartron, qui travaille aujourd’hui principalement auprès des entreprises. “La dernière structure à avoir fait appel à nous n’était autre que la métropole de Lyon, à l’occasion de la campagne nationale “Cyclistes, brillez !”« . Vasimimile collabore également avec des écoles de la région.
La fabrication des pièces, en effet, est exclusivement basée en Auvergne-Rhône-Alpes, »dans trois ou quatre ateliers différents qui emploient des personnes handicapées ou spécialisés dans la réinsertion professionnelle», nous raconte Delphine Chartron.
La matière première, le polyester, vient d’Asie. “Le polyester haute visibilité n’existe pas en France, ou s’il existait, le gilet aurait coûté bien trop cher à vendre», prévient celle qui va céder les rênes de son entreprise à Marine Floret, elle-même présente sur le stand du salon.
Vers de nouveaux horizons
«Il y a trop de travail, il faut toujours développer de nouveaux projets mais je n’ai pas le temps nécessaire avec plusieurs enfants à accompagner», réalise Delphine Chartron, qui, en près de 10 ans, a développé un catalogue de produits allant des housses de selle, aux housses de sacs, en passant par les capes de pluie et les sacs banane réfléchissants.
«En matière de cyclisme, nous avons déjà pas mal exploré le territoire : peut-être sortirons-nous avec de nouvelles couleurs ou de nouveaux logos», imagine de son côté Marine Floret. “J’aimerais aussi nous positionner sur le running et le trail, qui sont très en vogue. Mais l’idée c’est de rester dans le Made in France et de voir ce qu’on est capable de produire avec les ateliers.».