Ottawa, nouveau décor des films de Noël américains

Ottawa, nouveau décor des films de Noël américains
Ottawa, nouveau décor des films de Noël américains

Le succès de ces films de Noël a explosé ces dernières années, dans un contexte marqué par la pandémie et les conflits dans le monde, selon Sandrine Pechels de Saint Sardos, commissaire du bureau du cinéma d’Ottawa.

« Les gens voulaient des choses qui leur faisaient du bien. Et les films de Noël sont là pour ça. C’est un contenu d’évasion, de réconfort », estime cet expert, ajoutant qu’ils « permettent à la famille de se réunir ». dans des moments doux et sans violence.

À Almonte, dans la banlieue d’Ottawa, par une journée ensoleillée de printemps, la neige est de sortie, tout comme les Pères Noël devant les cafés de la rue principale. Nous y tournons « Hocus Pocus Christmas ».

Filmer en hiver pendant une tempête de neige peut donner lieu à des « scènes absolument magnifiques », s’enthousiasme-t-elle, derrière ses lunettes de soleil. Mais le froid extrême endommage le matériel de cinéma, il faut donc s’adapter.

Chargé de créer l’illusion, Mathieu Bissonnette-Bigras, superviseur des effets spéciaux, a pour mission de « tromper l’œil » du spectateur.

« Ce sont souvent les petits endroits qui rendront l’effet plus réaliste », estime-t-il en appliquant de la mousse, du papier et du coton pour créer de la neige devant la porte d’un magasin.

Sur le plateau, rien n’est simple. “S’il fait trop chaud, la mousse fond… S’il y a trop de vent, tout s’envole”, explique la productrice Josie Fitzgerald.

Les scènes seront ensuite retouchées en post-production.

– Parkas à 30 degrés –

« C’est amusant et cool ! Les personnages du film ont installé toute cette fausse neige et beaucoup de décorations de Noël », raconte Hannah, 9 ans, qui marche avec sa mère.

Installée à Almonte depuis 2016, Kim Nixon estime avoir vu « entre 15 et 20 » tournages de films de Noël, et même l’acteur américain Justin Hartley (« This is us »).

Pour l’un d’eux, en juillet dernier, « grâce aux décorations, on se croirait en plein mois de janvier », raconte-t-il. «C’était vraiment quelque chose à voir», souligne-t-il.

Mais “je me sentais désolé pour les acteurs qui portaient des parkas par temps de 30 degrés”, sourit M. Nixon.

Ces dernières années, Hallmark, Lifetime, Oprah Winfrey Network, entre autres, ont dépensé plus de 50 millions de dollars canadiens (33,7 millions d’euros) par an pour tourner des films à Ottawa.

Les diffuseurs sont attirés par un généreux crédit d’impôt qui couvre 45 % des coûts de main-d’œuvre, soit 10 % de plus que dans les grands centres de production cinématographique de Toronto et de Vancouver.

Et puis ici, « il y a un effet +wow+ ici », dit Sandrine Pechels de Saint Sardos, en mentionnant l’architecture du Château Laurier, le canal Rideau, les sentiers pavés, les parcs naturels et les villages pittoresques qui remplacent les petites villes américaines. .

 
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