LLa PlayStation 5 Pro, « la console de jeux vidéo la plus puissante jamais construite », selon son constructeur Sony, sera commercialisée en France jeudi 7 novembre, soit moins de deux mois avant Noël. Soit quatre ans après la sortie du modèle standard de la PlayStation 5.
“C’est la console la plus puissante que nous ayons jamais construite”, a assuré Mark Cerny, le principal architecte des consoles du groupe japonais, lors d’une présentation en ligne. Sony a toutefois signalé qu’il ne s’agirait pas d’un saut technologique générationnel. De plus, tous les jeux disponibles sur la version « Pro » de la console le seront également sur le modèle classique, selon l’engagement de Sony.
Prix de départ affiché pour cette machine haut de gamme ? 800 euros, soit 250 de plus que le modèle classique. De quoi remettre en question la légitimité de cette différence de coût.
La différence est en partie justifiée, explique la presse spécialisée française, mais pas pour tous les acteurs. Ainsi, Numerama loue « un plus beau rendu », à condition « d’avoir les yeux pour le voir (et l’apprécier) et le matériel qui va avec ». Le site d’actualité numérique estime également que les améliorations graphiques ne sont visibles que pour certains jeux seulement parmi tous ceux compatibles avec les deux versions de la console.
“La cible du produit sera limitée”
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« Dans certains cas, explique Numerama, il faut avoir des yeux bioniques pour voir un vrai gain (ça existe). Quand on sait que certains ne connaissent même pas la différence entre 30 et 60 fps [frames per second, pour le nombre d’images affichées à la seconde, NDLR]nous savons que la cible du produit sera limitée. » Le site conclut : « Si vous n’êtes qu’un peu sensible aux pixels et aux fps et/ou si vous ne disposez pas d’un téléviseur à la pointe de la technologie, restez sur la PlayStation 5, capable de rendre un grand service. »
Mais, au-delà des différences matérielles entre les deux modèles, le surcoût de la PlayStation 5 Pro pourrait aussi s’expliquer par la hausse du prix des composants, selon Jack Leathem, analyste chez Canalys, un cabinet d’études spécialisé dans les marchés technologiques. Les prix de certaines matières premières, notamment ceux de l’indium et de l’yttrium, deux métaux rares, ont en effet récemment connu de fortes hausses.