Plus de 200 lycéennes participent cette année à la 15e édition de l’événement Les Filles et les sciences, un duo électrisant à Québec qui vise à les initier aux sciences et aux opportunités d’emploi dans le domaine scientifique.
Les 224 participants inscrits se sont retrouvés aujourd’hui à l’Université Laval pour participer à plusieurs ateliers et activités liés à la science et à la technologie. Ces activités visent à créer un environnement détendu et ludique pour découvrir le monde des sciences, dont de nombreux domaines sont encore majoritairement masculins.
Ces filles viennent à la fois de la Capitale-Nationale, mais aussi d’autres régions comme le Saguenay et la Côte-Nord. Un groupe de jeunes filles est même venu des Îles-de-la-Madeleine pour participer à l’événement.
« Pour moi, la diversité scientifique est quelque chose de vraiment important. Un environnement plus diversifié est souvent plus dynamique et efficace. Il est donc important d’en arriver là », affirme Geneviève Gariépy, porte-parole de l’événement de cette année. Elle est gestionnaire et ingénieure dans le domaine spatial et travaille actuellement pour l’Agence spatiale canadienne.
La porte-parole de l’événement, Geneviève Gariépy, est gestionnaire et ingénieure dans le domaine spatial.
Photo : Sarah-Jeanne Tremblay
Chaque année, la porte-parole donne aux jeunes participants le modèle d’une femme ayant une carrière scientifique.
Des activités « ludiques »
Le matin, les filles ont été réparties en groupes d’une dizaine de personnes accompagnées d’un ambassadeur – pour la plupart des étudiantes en baccalauréat ou en master dans une filière scientifique – pour participer à une série d’ateliers.
Certains de ces ateliers étaient plus théoriques comme une présentation sur l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé animale, mais d’autres étaient des activités plus pratiques comme la fabrication de peau humaine à partir de cellules souches ou l’événement classique, l’activité de fabrication de vaccins « de l’œuf au flacon ». .
Léanne et Myriam, élèves de 4e secondaire, portaient des uniformes complets lors de l’activité « De l’œuf à la fiole ».
Photo : Sarah-Jeanne Tremblay
«C’est vraiment plus amusant que ce à quoi je m’attendais», s’exclame Léanne Harel, une élève de 4e secondaire de l’école secondaire Serge-Bouchard de Baie-Comeau.
« On se sent comme de vrais scientifiques », renchérit Myriam Gagnon, également en 4e secondaire dans la même école.
Les deux hommes portaient des costumes complets pour se lancer dans l’activité de fabrication de vaccins.
Des retours concrets
Geneviève Gariépy elle-même a déjà participé à l’événement en tant que bénévole lorsqu’elle était au baccalauréat en tant qu’ambassadrice. Elle a également animé plus tard un atelier sur les lumières infrarouges.
« Il existe de nombreux exemples, depuis le début de l’événement, de filles qui ont participé à l’activité lorsqu’elles étaient au lycée et qui ont décidé de poursuivre dans le domaine des sciences. Certains d’entre eux décident aussi de faire du bénévolat parce qu’ils souhaitent partager l’expérience qu’ils ont vécue », explique-t-elle.
Olivia Masson, qui a participé à l’événement au cours des deux dernières années, est maintenant bénévole pour l’événement. Elle est très intéressée par les technologies et elle pense probablement se diriger vers le domaine des sciences au cégep, elle qui est maintenant en 4e secondaire. « J’ai fait plusieurs activités sur l’intelligence artificielle (IA) qui m’ont beaucoup plu. étaient très intéressés. De plus, comme nous n’avons pas le droit d’utiliser l’IA à l’école, ce n’est donc pas le genre de sujet dont nous allons parler. », exprime-t-elle.