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Le 24 octobre 2024, des scientifiques internationaux ont documenté des images d’un python de 4,5 mètres dans les Everglades, ces marais du sud-ouest de la Floride (États-Unis) labellisés parc national. Cependant, de nombreuses espèces y sont en voie de disparition selon les habitants de la communauté locale.
Le 24 octobre 2024, des scientifiques internationaux ont documenté des images d’un python de 4,5 mètres s’attaquant à un cerf de 35 kg dans les Everglades, ces marais du sud-ouest de la Floride (États-Unis) labellisés parc national.
“C’est un peu comme attraper un tueur en série sur le fait”, a déclaré à nos confrères de CBS News le biologiste Ian Bartoszek, membre de l’Institut napolitain pour la préservation des espèces en Floride. Selon la délégation scientifique à l’origine du documentaire, les pythons se nourrissent de près de 85 espèces différentes, qu’il s’agisse de cerfs, de lapins, de grands oiseaux comme les vautours ou les hérons, comme en témoignent les examens médico-légaux effectués. sur ces spécimens.
L’espèce en question, le python birman (ou bivittatus), est l’une des plus grandes espèces de serpents au monde, atteignant jusqu’à 7 mètres à l’état sauvage. Originaire d’Asie du Sud, cette dernière s’est installée en Floride après y avoir été importée illégalement. Depuis 2009, cette espèce de python a été déclarée espèce vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
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“Aujourd’hui, la plupart des espèces sont en voie de disparition dans les Everglades”
En un siècle, la diversité des espèces animales peuplant les marais des Everglades a considérablement diminué, rapporte un habitant, qui appartient lui-même à la cinquième génération d’une famille de « gladesman », une communauté locale dont la culture repose sur la pratique de la navigation, pêche et chasse. « Quand j’étais jeune, la faune vivait dans ces marais, mais aujourd’hui, la plupart des espèces sont en voie de disparition. Mes enfants n’en connaîtront pas un tiers, et mes petits-enfants n’en connaîtront presque pas », conclut-il.
