Ce n’est pas vraiment un camping-car, même s’il coche toutes les cases sauf une. En effet, il n’est pas vraiment conçu pour l’aire de Palavas ou les spots sauvages de l’Ariège, mais pour la lune. C’est un vagabondpuisque c’est ainsi qu’on désigne les objets roulants ailleurs que sur terre.
La machine a déjà nécessité 5 ans de recherche, et les ingénieurs ne sont pas au bout de leurs efforts. S’ils sont aujourd’hui en mesure de proposer un premier concept car, l’engin final n’est prévu que d’ici 7 ans, puisqu’il doit être envoyé sur notre satellite dans le cadre de la mission spatiale Artemis VII de la NASA. Une mission prévue pour septembre 2031. L’agence américaine a sous-traité la conception de l’engin à Jaxa (Japan Aerospace Exploration Agency) qui a elle-même appelé Toyota à la rescousse.
Le Land Cruiser devient Lunar Cruiser
C’est ainsi que se sont mêlés à cette affaire lunaire les ingénieurs du géant japonais, eux qui étaient plutôt habitués à concevoir de bons gros 4X4 terrestres comme le Land Cruiser. D’ailleurs, pour garder un peu les pieds sur terre, du moins dans le monde automobile qu’ils connaissent, ils ont baptisé leur futur curieux engin « Lunar Cruiser ».
Mais le prototype qu’ils développent depuis cinq ans, et qu’ils viennent de dévoiler, est assez loin du profil Pilote, et plus proche du vaisseau spatial. Mais s’il est équipé de 6 roues motrices, sa longueur est assez proche des camping-cars terrestres puisqu’il mesure 6 m de long. Bien évidemment, il est plus haut (3,80 m) et surtout plus large (5,20 m). mais les astronautes n’ont pas vraiment à se soucier de l’étroitesse des places de stationnement ou de la hauteur des ponts.
Ils n’auront pas non plus besoin de chercher une zone de service à brancher sur une prise d’électricité ou d’eau. Car le Lunar Cruiser doit leur assurer une autonomie totale pendant un mois entier. Tant qu’il n’y en a que deux. Mais aucun volontaire n’a l’intention de partir avec sa famille.
Sur la Lune, la base de l’autonomie tient en un seul mot : oxygène. Pour le produire, mais aussi pour assurer la propulsion du rover, un immense réseau de panneaux solaires peut être déployé. De plus, à bord, rien ne se perd, tout est recyclé, y compris les eaux usées transformées en oxygène et hydrogène.
Abonnez-vous à la newsletter Caradisiac
Recevez toute l’actualité automobile
J’accepte de recevoir les offres des partenaires
Registre
L’adresse email renseignée dans ce formulaire est traitée par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Ces données sont utilisées pour vous envoyer des informations sur nos offres, actualités et événements (newsletters, alertes, invitations et autres publications).
Si vous l’avez accepté, ces données seront transmises à nos partenaires, en qualité de responsables de traitement, pour vous permettre de recevoir leur communication par voie électronique.
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, de suppression de ces données, d’un droit à la limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduire une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL) . Vous pouvez également retirer à tout moment votre consentement au traitement de vos données. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : www.caradisiac.com/general/confidentialite/
Côté confort, les deux habitants du Lunar Cruiser pourront se débarrasser de leurs combinaisons dès leur arrivée à bord puisque l’habitacle est pressurisé. En revanche, on ne sait rien du niveau de confort à l’intérieur de l’engin. Le cockpit est bien présent, ce qui s’avère pratique pour diriger les manœuvres, mais les ingénieurs ne semblent pas encore s’être concentrés sur les aménagements. Le salon se transformera-t-il en lit ? Sauront-ils concocter un mironton de bœuf ? La douche est-elle incluse dans le programme Jaxa ? On ne le sait pas, mais les concepteurs ont encore quelques années pour se pencher sur la question.
