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Cette étude montre la nouvelle passion des Suisses

Cette étude montre la nouvelle passion des Suisses
Cette étude montre la nouvelle passion des Suisses

Les Suisses excellent dans les achats d’occasion.Image : montage Watson

Même si quatre Suisses sur cinq achètent ou vendent régulièrement des biens sur Ricardo, Ebay et autres, ils se distinguent des autres chasseurs de bonnes affaires européens sur plusieurs points.

Florence Vuichard / ch média

Vendez au lieu de jeter. Cette devise est suivie par de plus en plus de personnes dans notre pays, qu’il s’agisse d’un vieux vélo de montagne encore en état de marche, de chaises de salle à manger désormais hors d’usage ou d’une robe de soirée que l’on ne portait qu’une seule fois.

De plus, la vente d’occasion est devenue une sorte de sport national. En effet, dans aucun autre pays européen, il n’y a autant de particuliers vendant des produits d’occasion sur Internet qu’en Suisse. C’est ce qui ressort du dernier baromètre des acheteurs en ligne du prestataire de livraison de colis DPD, pour lequel plus de 24’000 personnes ont été interrogées dans 22 pays, dont un bon millier en Suisse.

Parmi les acheteurs en ligne « réguliers », c’est-à-dire ceux qui achètent en ligne au moins une fois par mois, 57% utilisent des plateformes « client à client » comme Ricardo, Tutti, Ebay ou Anibis pour leurs ventes. Les Pays-Bas et l’Espagne atteignent également des valeurs relativement élevées avec 55 % chacun. En revanche, en moyenne européenne, « seulement » 46 % des acheteurs réguliers en ligne interrogés déclarent utiliser de telles plateformes de relation client.

Selon le baromètre DPD, les personnes interrogées dans notre pays justifient leur envie de vendre principalement par deux préoccupations : elles veulent offrir des produits intacts mais dont elles n’ont plus besoin et ainsi contribuer à l’économie circulaire. Et ils veulent faire de la place chez eux. L’objectif financier, c’est-à-dire l’intention de gagner un peu d’argent grâce à la vente, n’arrive qu’en troisième position.

La situation est différente pour les acheteurs. La raison de loin la plus fréquemment citée (55 %) pour faire du shopping chez Ricardo et autres est, sans surprise, le prix avantageux. Vient ensuite le soutien à l’économie circulaire, même si celui-ci ne concerne qu’un bon tiers.

Beaucoup vendent, peu achètent

Le nombre de personnes utilisant les plateformes client à client augmente. L’année dernière, 76 % des acheteurs en ligne locaux déclarent acheter et vendre des articles d’occasion sur Internet.. Dans la dernière enquête, ils sont déjà 82% – dont 34% se présentent uniquement comme vendeurs. La part de ce groupe a même augmenté de manière disproportionnée par rapport à l’année précédente, ce qui renforce l’image du cas particulier du shopping en Suisse. Alors que dans notre pays le nombre de personnes qui vendent des biens d’occasion sur Internet est supérieur à la moyenne, le nombre de personnes qui achètent sur les plateformes d’occasion est inférieur à la moyenne. Seuls 48 % des acheteurs en ligne réguliers achètent des articles sur Ebay et autres, alors que la moyenne européenne est de 58 %.

Une autre passion suisse ????

En Suisse, les personnes interrogées achètent en moyenne quelque chose en ligne à des particuliers onze fois par an. La livraison des marchandises a lieu en personne dans 50 % des cas. En moyenne européenne, ce chiffre n’est que de 32 %.

Les conséquences de la pandémie de Covid-19

Globalement, le nombre d’utilisateurs de plateformes d’occasion a augmenté « de manière significative » dans toute l’Europe depuis 2020, comme le montre le Baromètre des achats en ligne. Et cela va encore «augmenter fortement», comme l’ajoute Tilman Schultze, directeur de DPD Suisse. Les auteurs de l’étude attribuent cette augmentation à deux tendances clés :

  • D’une part, à la « prise de conscience accrue de la durabilité et de l’économie circulaire ».
  • De l’autre aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19.

Une inflation élevée a considérablement réduit le pouvoir d’achat dans de nombreux paysce qui a probablement profité aux plateformes d’occasion moins chères.

En Suisse aussi, l’augmentation est due à la pandémie. Certes, la hausse des prix y a été moins marquée. Mais beaucoup ont profité du confinement pour nettoyer leurs caves et leurs appartements. Cela expliquerait en tout cas pourquoi le manque d’espace est ici l’un des principaux moteurs de ventes.

(Traduit et adapté par Chiara Lecca)

L’actualité en Suisse est ici

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