Alors que les Jeux Olympiques de Paris 2024 viennent de se terminer, les abandons d’animaux se multiplienty compris l’abandon de chiens malinoisqui ont été utilisés pour protéger les sites olympiques. Dans « Focus Dimanche », le directeur général de la SPA exprime sa colère.
« Nous avons passé un très mauvais été avec moins de 6 % d’adoption. C’est un été difficile car ça fait qu’un animal qui ne sort pas de la SPA est un animal qui ne revient pas, qui reste à la fourrière, et qui risque d’être euthanasié», déplore Guillaume Sanchez.
En colère, le patron de la SPA dénonce le fait que « pour la première fois, nous avons à peine dépassé la barre des 6 000 – 7 000 adoptions », tout en ajoutant que pour « les équipes, c’est désespéré ».
L’explosion des abandons de chiens concerne de plus en plus les chiens malinois. Même si c’est surtout « une crainte pour le moment, car elle ne s’est pas encore concrétisée », Guillaume Sanchez fait un parallèle avec le temps du Covidoù les chiens de travail étaient abandonnés en masse. « S’il n’y a plus besoin de travailler, le maître se débarrasse de son chien », explique-t-il.
A Plaisir, dans les Yvelines, un centre SPA a vu arriver un grand nombre de Malinois en provenance de région parisienne. Ces derniers étaient des chiens de protection pour les sites des Jeux Olympiques. « Le problème, c’est que les personnes recrutées prenaient souvent l’animal sans connaître ses besoins. Et comme on cherchait des gens, ils n’ont pas été contrôlés», dénonce le directeur général de la SPA. Résultat, “c’était comme un outil de travail”.
“Tant qu’on considère que l’animal est un objet, il y aura des problèmes», alerte Guillaume Sanchez.
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