ArcRunner, ou quand les robots sont en colère

ArcRunner, ou quand les robots sont en colère
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Une station spatiale où tout le monde veut votre peau ; trois classes de personnages avec chacune leurs propres compétences, compétences qui peuvent être améliorées à la fin du niveau, ainsi qu’en fin de partie ; ArcRunner rassemble plusieurs éléments d’un bien roguelitemême si certaines aspérités peuvent irriter.

Développé par Trickjump Games et édité par PQube, le titre est un arène tireur mélangé à des éléments roguelite, le tout en vue à la troisième personne. De niveau en niveau, on massacre un nombre prédéterminé d’ennemis qui apparaîtront par vagues ; des petits robots volants qui s’approchent pour vous électrocuter, d’autres qui vous attaquent de loin, avec des fusils de précision… et toute une ménagerie mécanique couvrant l’espace entre ces deux extrêmes, aux capacités variées et nécessitant donc des stratégies pour s’adapter aux menaces et les neutraliser.

Comme beaucoup d’autres roguelites, ArcRunner oblige le joueur à répéter les mêmes niveaux encore et encore, juste pour débloquer suffisamment de mises à niveau pour améliorer l’expérience et progresser plus rapidement. Le problème, c’est que la première partie du jeu, qui se déroule dans une ville cyberpunk aux couleurs néon et placée sous une pluie permanente – le jeu va même jusqu’à nous dire qu’il s’agit en fait du liquide de refroidissement des vaisseaux spatiaux, plutôt que du liquide de refroidissement des vaisseaux spatiaux. la vraie eau – est aussi le plus ennuyeux et le plus répétitif, que ce soit au niveau des ennemis, des armes proposées aux joueurs, ou des décors.

Bref, on se retrouve sans cesse à tuer les mêmes ennemis, encore et encore, des ennemis qui peuvent malgré tout, dans un moment de maladresse ou d’inattention, faire dérailler une tentative et conduire à une mort prématurée.

Et pourtant… et pourtant, on devrait se sentir chez nous : nous sommes sur une gigantesque station spatiale, dans un décor qui plairait à William Gibson, avec de la musique synthwavetirer sur des robots…

Image du jeu

En fait, le vrai plaisir commence dans la deuxième partie du jeu : on quitte alors la ville générique pour les docks, une zone qui offre notamment une bien plus grande variété en termes d’armement – ​​bonjour le lanceur de disques ou l’arc. flèches à plasma –, des ennemis (y compris les méchants équipés d’un jetpack) et les activités à réaliser.

On accueillera également ce niveau où il faudra esquiver des astéroïdes et tuer des robots, tandis que les défenses automatiques de la station sont réactivées.

Bref, c’est dans cette partie du jeu queArcRunner atteint son plein potentiel. Du moins, selon l’expérience de ce joueur, puisqu’il n’a pas encore été possible d’aller plus loin… pour plusieurs raisons. La première est que la difficulté semble augmenter de façon exponentielle, avec, par moments, des dizaines d’ennemis et la nécessité de constamment esquiver, courir, tirer… Bref, sans une seconde de répit.

La deuxième raison est que la vue à la troisième personne, même si elle permet de changer un peu la perspective, gêne le mouvement, surtout lorsque les espaces sont restreints. L’absence d’un mouvement de roulement par exemple, ou encore cette impression générale de langueur, est délétère pour un jeu qui repose pourtant sur le mouvement rapide et la capacité d’éviter.

La troisième raison est que le jeu a connu deux crashs lors de son évaluation par le joueur, crashs apparemment liés au moteur graphique. Certes, les progrès ont heureusement été sauvés, mais l’ensemble dégage une impression d’instabilité.

Enfin, la quatrième raison est queArcRunner semble clairement avoir été conçu pour être joué à plusieurs, même si le jeu en solo n’est pas du tout déconseillé. Ce n’est pas un obstacle majeur, mais pourquoi se permettre de jouer seul si vous avez développé une expérience qui fonctionne mieux en groupe ?

Avec plusieurs avantages en sa faveur, ArcRunner donne malheureusement l’impression de ne pas avoir été optimisé, que ce soit au niveau de sa difficulté, de l’effet parfois punitif des options imposées au hasard, ou encore de sa mécanique liée au mouvement. Pas de quoi gâcher complètement l’expérience, mais cela reste néanmoins irritant.

ArcRunner

Développeur: Jeux de sauts

Éditeur: PQube

Plateformes : PlayStation 4 et 5, Xbox One et Series, Nintendo Switch, Windows (testé sur Windows / Steam)

Jeu disponible en français (interface et sous-titres)

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