Publié le mardi 23 avril 2024 à 17h30
Comment garantir le respect de votre vie privée lorsque vous disposez de caméras à l’intérieur et à l’extérieur de la maison ? Sans oublier les appareils micro capables d’entendre toutes les conversations. Nous demandons à Ralph Gijbels, directeur des opérations chez Verisure. Il nous attend dans la plus grande « salle de contrôle » du pays.
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Vos agents effectuent-ils des patrouilles virtuelles en vérifiant au hasard les caméras ?
Non c’est impossible. Nos agents n’ont accès aux images qu’en cas d’alertes très spécifiques. Si vous ne remplissez pas les conditions, le système ne débloque pas l’accès et l’agent ne peut rien voir.
La loi définit-elle l’emplacement des caméras intérieures ?
Non, la loi fixe simplement les règles à l’extérieur. Nous ne pouvons pas filmer sur la voie publique. S’il n’est pas possible d’éviter la rue, nous pouvons brouiller électroniquement la zone interdite. Pour l’intérieur, que ce soit avec les micros ou les caméras, on fait ce qu’on veut. Les images et sons sont conservés 30 jours comme l’exige la loi et 6 mois en cas d’incident avéré.
Les appareils photo sont également vendus dans les magasins de bricolage. Ne serait-ce pas aussi utile que votre système complet avec abonnement à la centrale de télésurveillance ?
La grande différence est que la caméra ne peut pas détecter l’intrusion contrairement à une centrale d’alarme. Nous pouvons vérifier si l’alerte est réelle et dans certaines conditions appeler immédiatement la police.
Qui parle? Le commercial ou le professionnel de la sécurité ?
C’est le professionnel.
