L’éclipse à travers l’objectif de Jocelyn Praud

L’éclipse à travers l’objectif de Jocelyn Praud
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Le photographe animalier des Bergeronnes, Jocelyn Praud, a quitté les animaux le temps d’une éclipse, pour un petit tour à Sherbrooke, pour revenir chez lui avec les plus belles photos du phénomène astronomique.

La capitale de l’Estrie est non seulement la ville natale du photographe, mais elle a également été reconnue dans les domaines de l’astronomie comme étant dans le top 3 des meilleurs endroits pour observer l’éclipse.

Le photographe avait déjà vu des éclipses partielles, mais celle-ci l’a vraiment fait tomber de sa chaise.

“C’était incroyable! », s’exclame Jocelyn Praud.

“Aucune photo ou vidéo au monde ne peut représenter ce qui s’est réellement passé sur le terrain ce jour-là”, ajoute-t-il.

1 homme, 2 caméras

Posté à la plage municipale de Deauville, à 10 minutes de Sherbrooke, le photographe avait soigneusement préparé une feuille de route comprenant des timings précis pour ses deux appareils photo.

Equipé d’un appareil photo grand angle pour capturer le paysage, et d’un autre avec un téléobjectif, le photographe a relevé « tout un défi » afin de synchroniser toutes ses actions lors du point culminant de l’éclipse d’une durée exacte de 3 minutes 26 secondes.

«C’était instantané. Le temps s’est arrêté et tout est allé très vite », révèle-t-il.

Ciel fou

En Haute-Côte-Nord le ciel s’est un peu assombri et la neige restante a perdu tous ses reflets.

Mais de l’autre côté de la province, sur la plage de Deauville, le ciel a vraiment changé d’un coup.

« À ce moment-là, les oiseaux qui chantent tard habituellement se sont mis à chanter et ils se sont arrêtés juste après le retour de la lumière », observe Jocelyn Praud.

« Tout d’un coup, le ciel est devenu bleu et jaune », décrit-il.

Unique

« C’est difficile de mettre des mots sur cela », réitère le photographe.

Ce dernier décrit cette lumière du diamant comme celle d’une flamme de soudage, infiniment blanche.

Des éruptions solaires pouvaient même être vues à la surface du soleil, visibles sur cette photo.

Photo Jocelyn Praud

« Ce sont des colonnes de plasma qui s’étendent dans l’espace, ce que nous appelons souvent des taches solaires. Certains culminent à plus de 80 000 km d’altitude », révèle Jocelyn Praud.

 
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