Honda et Yamaha disposent cette année des concessions les plus favorables dans le règlement MotoGP, un nouveau système ayant été mis en place pour aider les constructeurs les plus en difficulté. Parmi les avantages figurent la possibilité de faire participer les titulaires à des tests et de faire évoluer le moteur au cours de l’année, alors que les autres marques ne peuvent compter que sur leurs pilotes d’essais et disposer d’un moteur gelé pour la saison.
Dans son programme d’essais, Yamaha a décidé de s’appuyer sur le calendrier européen, profitant du matériel déjà présent sur les circuits pour organiser des runs le lendemain des courses. Fabio Quartararo et Álex Rins sont restés à Portimão après la course pour effectuer un test dans le but d’améliorer les performances d’une M1 qui, jusqu’à présent, n’a permis à aucune autre d’apparaître dans le top 5 lors des Grands Prix organisés au Qatar et au Portugal. .
Motorsport.com a appris que l’un des principaux éléments au programme de cette journée roulage était une nouvelle version du moteur, que le Niçois devait tester. Il s’agit d’une spécification différente de celle utilisée jusqu’à présent, mais toujours avec une configuration à quatre cylindres en ligne, caractéristique du vélo d’Iwata. Il ne s’agissait en aucun cas d’un V4, ce qui ne semble pas correspondre aux plans de l’usine japonaise, du moins à court terme.
De toute façon, les conditions n’ont pas permis de le tester. Le mauvais temps qui régnait ce jour-là en Algarve, notamment le vent très fort, a énormément limité les deux pilotes, de sorte que Quartararo et Rins n’ont bouclé que six tours chacun. Le moteur, que le Français devait être le seul à évaluer selon nos informations, n’était donc pas monté sur la M1.
A noter que les concessions permettent également aux pilotes Yamaha et Honda d’utiliser davantage de moteurs au cours de la saison, avec dix exemplaires autorisés contre huit pour les autres marques, ce qui facilite également le lancement de nouveaux produits et offre une certaine flexibilité dans la gestion des quotas.
Honda a pour l’instant davantage bénéficié des tests permis par les concessions et Luca Marini a pu cumuler des kilomètres à Jerez, où la marque réalise l’essentiel de ses roulages en Europe, entre les deux premiers Grands Prix de l’année. Honda a mis en place un programme de 22 essais, plus chargé que celui de Yamaha, cependant il pourrait être revu à la baisse puisque pendant la trêve estivale, les catégories de concession seront recalculées en fonction des résultats de la seconde moitié de la saison 2023 et du premier semestre. de 2024. En cas de « promotion » dans une autre catégorie, certains avantages seront perdus, dont les libertés liées aux tests.
