D’ici 2025, il devrait être possible de dîner dans l’espace, à 30 km d’altitude, pour la modique somme de 495 000 dollars (environ 454 000 euros) par personne. C’est en tout cas le projet de la société new-yorkaise SpaceVIP, rapporté par Newsweek vendredi 15 mars 2024. Ce nouveau type d’expérience est censé être le premier d’une série de vols spatiaux neutres en carbone.
Une star de la gastronomie danoise
Six invités rejoindront le chef danois Rasmus Munk à bord du vaisseau spatial Neptune, un ballon rempli d’hydrogène, pour un dîner servi “au-dessus de 99% de l’atmosphère terrestre”, comme l’a précisé l’entreprise au magazine américain. Roman Chiporukha, fondateur de la société spécialisée dans les activités spatiales, estime que “Le but de cette expédition est d’exploiter le pouvoir transformateur des voyages spatiaux pour élever la conscience humaine et diffuser une culture spatiale universelle”.
Le projet, dont les détails ont circulé sur les réseaux sociaux, n’a pas manqué de s’attirer les foudres des internautes condamnant les impacts environnementaux d’un tel voyage. “Je ne suis pas sûr que cette planète puisse encore se permettre d’avoir des milliardaires, pour être honnête… ou leurs voyages d’agrément.” Mais oui, amusez-vous là-haut.a dénoncé l’un d’eux.
L’élitisme pour parvenir à la généralisation
Roman Chiporukha, pour sa part, a affirmé que de nombreux nouveaux développements et progrès technologiques provenaient en fait de découvertes faites dans le cadre de « développement spatial ». A ceux qui critiquent le prix du voyage gastronomique dans l’espace, l’entrepreneur répond que rendre ces escapades initialement rares permettrait par la suite de les démocratiser, en prenant pour exemple les vols transatlantiques réservés à une petite minorité dans les années 1920.
