L’Iran a lancé une attaque de missiles contre Israël. Les forces armées l’ont annoncé sur la plateforme en ligne X. Un correspondant de l’agence de presse allemande a rapporté que de fortes explosions pouvaient être entendues à Tel-Aviv. Les agences de presse iraniennes Isna et Tasnim ont également fait état du début de l’attaque.
Le gouvernement américain avait précédemment mis en garde contre une attaque « imminente » de missiles iraniens contre Israël. Une telle attaque directe aurait de graves conséquences pour l’Iran, selon une déclaration d’un représentant du gouvernement dont disposait l’agence de presse allemande. Après avoir été averties de l’attaque à la roquette, les autorités israéliennes ont ordonné aux habitants de la région de Tel Aviv de rester à proximité des abris.
L’attaque iranienne pourrait être de grande ampleur, a prévenu le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari. Les systèmes de défense aérienne sont parfaitement préparés et les avions de l’armée de l’air israélienne patrouillent dans le ciel. Le ministre de la Défense Joav Galant a discuté de la situation dans la soirée avec le chef d’état-major Herzi Halevi et de hauts responsables.
En avril dernier, les Gardiens de la révolution iraniens (CGRI) ont mené une attaque directe contre Israël pour la première fois dans l’histoire de la République islamique. L’armée de l’air du CGRI a tiré plus de 300 drones, roquettes et missiles de croisière sur leur ennemi juré. L’attaque a été repoussée avec succès. L’Iran réagissait à l’assassinat de généraux de haut rang tués lors d’une attaque israélienne présumée en Syrie.
Récemment, les alliés de l’Iran ont été considérablement affaiblis
L’armée et les services secrets israéliens ont récemment affaibli considérablement les alliés de l’Iran dans la région. Fin juillet, par exemple, le chef des Affaires étrangères du Hamas islamiste a été tué à Téhéran. Les dirigeants iraniens ont alors juré de se venger. Vendredi dernier, Hassan Nasrallah, chef de l’organisation chiite libanaise Hezbollah, autre allié clé de Téhéran, a été tué. Auparavant, l’explosion de récepteurs radio, appelés téléavertisseurs, avait blessé des centaines de responsables du Hezbollah et en avait tué plusieurs. Depuis lors, on ignore si et comment les dirigeants militaires iraniens réagiront.
Mardi, l’armée israélienne a franchi une nouvelle étape : les troupes terrestres israéliennes sont de nouveau entrées au Liban pour la première fois depuis près de deux décennies. Environ un an après le début de la guerre à Gaza, les combats se concentrent désormais sur le pays voisin au nord. L’armée a évoqué des attaques « limitées » près de la frontière contre des cibles du Hezbollah chiite, étroitement allié à l’Iran.
Depuis la révolution de 1979, les États-Unis et Israël sont considérés comme les ennemis jurés de la République islamique. Avec le déclenchement de la guerre à Gaza, il y a près d’un an, de multiples menaces existaient selon lesquelles le conflit fantôme se transformerait en conflagration. Les Gardiens de la révolution iraniens constituent les forces armées d’élite du pays et sont considérés comme nettement plus puissants que l’armée régulière.
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