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Les rois des Rontadas en Coupe du

HIBAPRESS-RABAT-FIFA

Chaque semaine, la FIFA pue sur un nouveau record de Coupe du FIFA™. Aujourd’hui, zoom sur les deux seules nations à avoir inscrit trois buts lors d’une phase finale.

Abba, Elvis Presley et Oasis avaient le leur. Mohammed Ali, Michael Jordan, Michael Phelps et Tiger Woods aussi, chacun à leur niveau. Stars fausses ou oubliées en raison de leur état de forme, des circonstances, des scandales ou des disputes, elles ont toutes fait un retour retentissant sur le devant de la scène.

Beaucoup de belles histoires sportives reposent sur ce concept, et plus précisément sur la conviction qu’un match ou une compétition n’est jamais perdu, sur l’espoir – aussi infime soit-il – d’arriver à réaliser l’Impossible, parfois contre toute logique.

Dans le football interclubs, les exemples sont légion : rien qu’en UEFA Champions League, tout le monde se souvient de l’incroyable remontée de Liverpool en finale de 2005, lorsque les Reds glanaient le titre aux tirs au but après avoir été menés 3-0 à la mi-temps par l’AC Milan (3-3). AP, 3 onglet à 2); Ou la fameuse «Rontada», 12 ans plus tard, du FC Barcelone, qualifié grâce à six buts inscrits (6-1) après avoir perdu 4-0 son huitième de finale face au Paris Saint-Germain ; Ou encore l’authentique exploit de Manchester United, capable d’inscrire deux buts lors des arrêts de jeu lors de la finale 1999 contre le Bayern Munich (2-1).

Concernant la Coupe du Monde FIFA™, l’Autriche et le Portugal se distinguent particulièrement. Ce sont en effet les deux seuls pays à avoir jamais cumulé un handicap de trois buts pour finalement s’imposer sur la plus grande des scènes, en 1954 et 1966 respectivement.

Autriche 7-5 Suisse (Suisse 1954)

De retour en Coupe du monde pour la première fois depuis 1934, l’Autriche a remporté ses deux matches de poule, contre l’Ecosse (1-0) et la Tchécoslovaquie (5-0). Elle dispute son quart de finale contre la Suisse, qui avait besoin d’un barrage contre l’Italie (4-1) pour accéder à ce stade de la compétition.

Lausanne, au bord du lac Léman, étouffe en cet après-midi d’été. Les températures flirtent avec les 40°C et l’humidité dépasse les 80%. Les conditions sont donc loin d’être idéales pour un match qui va pourtant établir plusieurs records de buts, dont un est encore dû aujourd’hui : celui de la rencontre la plus prolifique de l’histoire de la Coupe du monde (12 buts).

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La Suisse, emmenée par l’Autrichien Karl Rappan, a beaucoup entraîné le tir à l’arc lors de sa préparation et cela paie, puisqu’elle règle le viseur dès le début de la partie. Robert Ballaman ouvre ainsi la marque dès la 16e minute, puis Josef Hügi signe un doublé dans la foulée. Après 20 minutes, les locaux mènent déjà 3-0.

Même si ses troupes n’ont eu que trois jours de repos après le barrage contre l’Italie, Rappan aligne un onze de départ inchangé et, lentement mais sûrement, la chaleur et la fatigue font leur œuvre, sans oublier le talent des Autrichiens. Avant même la demi-heure de jeu, ils remettaient les pendules à l’heure grâce à un doublé de Theodor Wagner et une nouvelle réalisation d’Alfred Körner.

Le capitaine Ernst Ocwirk a ensuite donné l’avantage aux siens avant que Körner n’enchaîne également son doublé, à tel point que l’Autriche se retrouve à 5-3… à la 34e minute. Ballaman réduit la marque avant la mi-temps, devenant du même coup le quatrième joueur du match à trembler plus d’une fois devant les filets, et les deux équipes rentrent aux vestiaires sur le score de 5-4. Wagner et Hügi améliorent alors leurs statistiques individuelles, puis l’Autrichien Erich Probst met fin au suspense à un quart d’heure du terme. Le célèbre verrou suisse aura donc enfin sauté dans cette compétition où, le lendemain, fait rage la « Bataille de Berne » entre le Brésil et la Hongrie (victoire hongroise 4-2). L’Autriche remportera plus tard la troisième place, avant que l’Allemagne de l’Ouest ne domine la Hongrie 3-2 dans une finale épique, passée à la postérité sous le nom de « Miracle de Berne ».


Portugal 5-3 RDP Corée (Angleterre 1966)

Après avoir battu et éliminé l’Italie à la surprise générale dans son dernier groupe de l’édition 1966 (1-0), le RDP Corée a droit à un quart des plus corsés, puisqu’il défie une équipe du Portugal qui vient d’enchaîner trois succès contre la Hongrie (3-1), la Bulgarie (3-0) et le Brésil (3-1) en marquant trois fois à chaque fois.

C’est la première fois qu’un pays d’Asie atteint les quarts de finale d’une Coupe du monde (la prochaine fois en 2002) et face à des Portugais menés par le légendaire Eusebio, Mário Coluna et autre António Simões, les observateurs ne lui donnent que très peu de chance. .

Mais au Liverpool Goodison Park, contre toute attente, les Nord-Coréens trouvent la faille d’entrée sur une superbe frappe de Pak Seung-Zin, puis aggravent la marque par Li Dong-Woon et Yang Seung-Kook pour mener 3-0 après 25 minutes. .

C’est alors que la « panthère noire » a sorti ses griffes : Eusebio marque d’abord les siens avant la mi-temps, et il ne lui faut que neuf minutes pour égaliser au retour des vestiaires. Le natif du Mozambique transforme trois minutes plus tard un penalty qu’il a lui-même provoqué pour offrir un quadruplé. José Augusto ôte tout suspense en inscrivant un cinquième but à dix minutes du coup de sifflet final, évitant à son pays de trembler encore davantage face à un outsider qui aura longtemps cru en sa grande étoile.

Elébio marquera également lors des deux matchs suivants de la Seleção Das Quinas, d’abord à l’occasion de la défaite 2-1 contre les hôtes anglais en demi-finale puis lors du match pour la troisième place remporté 2-1 devant l’Union Soviétique, ce qui lui permet de terminer meilleur buteur de la compétition avec neuf réalisations.

 
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