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Entre biberons, son poste de maire et cours de français, Marie-Julie Nemery n’a pas le temps de s’ennuyer

Lancée en politique pour les élections de 2012 lorsque Joël Poncelet est venu la chercher, Marie-Julie Nemery est passée à quelques voix de devenir conseillère municipale. “Mais comme j’étais encore étudiant, ce n’était pas pire de ne pas avoir été élu, dit-elle après coup. En 2018, j’ai continué chez André Defat où je suis devenu conseiller de l’opposition.

Depuis six ans, l’aînée des Nemery, elle a deux sœurs devenues elles aussi mères en l’an 2024, a pu apprendre, acquérir de l’expérience sur les bancs de la minorité en s’affirmant de plus en plus au fil des séances. Calme et attentive, Marie-Julie Nemery n’est pas du genre à se lancer dans de grandes envolées lyriques pour exprimer son opinion. Ce qui ne l’empêche pas de savoir montrer les dents lorsqu’elle l’estime nécessaire, comme lors de la campagne électorale où la jeune femme était tête de liste Transparence. « D’autres personnes auraient été tout aussi capables de mener la listeprécise-t-elle. Les trois candidats qui étaient présents en 2018 sur la liste ne souhaitaient pas ce rôle. J’ai accepté, sachant que j’étais enceinte. J’ai vu cela comme la continuation de mon engagement politique. Pourquoi suis-je lié au MR ? Parce que pour moi, le travail est une valeur fondamentale de notre société.

Un engagement politique que cette harceleuse passionnée a transmis à sa sœur, Marie-Aline, candidate à Paliseul. «C’est plus une coïncidence qu’autre chose. assure Marie-Julie Nemery, qui faisait partie du conseil municipal des enfants. À la maison, nos parents ne parlaient pas vraiment de politique. Ma sœur est devenue conseillère en action sociale, un rôle qui lui conviendra parfaitement.

Le tracking, une passion

En privé comme au travail, la jeune femme n’est pas du genre à baisser les bras. Lorsqu’elle entreprend de faire quelque chose, elle le fait jusqu’au bout.

Ce ne sont pas ses anciennes coéquipières du club de football de Corbion qui diront le contraire. Même après avoir pris un 30-0 aux gencives, Marie-Julie Nemery a été la première à revenir sur les terrains la semaine suivante. « Sans être spécialement fier du résultat heinelle a souri. Mais l’essentiel était de passer un bon moment.

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Une autre passion ? Le harcèlement. « Cette année, compte tenu du grand oui, j’ai dû mettre ça entre parenthèses, mais j’y suis quand même allé une ou deux fois. Je compte recommencer l’année prochaine. Qu’est-ce que j’aime dans cette activité ? Être dans la naturere, avec les chiens. L’adrénaline et l’aspect sportif aussi. Et puis tu es entre amis.

Professeur de français à l’IND Bertrix, la jeune femme envisage de poursuivre son métier, tout en réduisant ses horaires. « En gardant seulement deux classes de CM2, soit dix heures par semaine, dit-elle. Une vocation ? Lors de la rénovation, je ne savais pas trop où aller. Comme je parlais bien le français et que j’adorais lire, je me suis tourné vers l’étude des romans. Et c’est seulement en faisant un stage à l’IND que j’ai compris que c’était le métier qu’il me fallait. On fera le point en juin, mais je me dis que c’est jouable, car c’est un cours que je donne depuis plusieurs années et que je maîtrise.

Mais quand on sait que Marie-Julie Nemery, également chargée d’organiser les activités de rhéto, retravaille chaque année ses cours, on se dit que les moments libres ne sont pas encore là…

 
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