(Detroit) Le Canadien est de retour dans la métropole du Michigan pour un troisième match en à peine un mois contre les Red Wings de Détroit. Ce sera toutefois une équipe différente des deux duels précédents qui attend le CH. Voici cinq choses à savoir sur l’ancien club de Paul Ysebaert.
Un effet qui s’estompe ?
Le 26 décembre, une semaine après que les Canadiens les ont balayés dans une série aller-retour, les Red Wings ont annoncé le licenciement de l’entraîneur-chef Derek Lalonde. Son successeur, Todd McLellan, a eu un effet immédiat. Défait lors de son premier match sous le nouveau entraîneurles Wings ont ensuite remporté sept duels de suite, pour s’inviter eux aussi dans la course aux playoffs. Les papillons dans les nouvelles relations appartiennent-ils déjà au passé ? En cinq matchs depuis leur séquence de victoires, les Wings ont une fiche de 1-3-1 et ont accordé 19 buts. Ils ont d’ailleurs été limités à trois buts lors des trois derniers duels. Pour leur défense, ils viennent de conclure un voyage peu pratique qui les a menés à Sunrise, Tampa, Dallas et Philadelphie.
Des attaquants revigorés
Lucas Raymond a tout détruit sur son passage depuis le changement de régime. Avec 18 points lors de ses 13 derniers matchs, le Suédois arrive en 5e classement des buteurs de la LNH depuis les vacances de Noël. Dylan Larkin, avec huit buts et neuf passes décisives, arrive juste derrière lui. Dans son cas, l’avant/après est encore plus clair puisqu’il totalisait 26 points en 34 matchs au moment du congédiement de Lalonde. N’oublions pas le bon vieux Erik Gustafsson parmi les bénéficiaires de l’arrivée de McLellan. Limité à 5 points en 26 matchs sous Lalonde, l’ancien Canadien en compte 8 en 13 matchs depuis le catapulte (au sens figuré, selon ce qu’on comprend) de Lalonde.
Plus difficile pour Veleno
Malgré un contrat de deux ans et un salaire annuel de 2,275 millions de dollars qu’il a signé l’été dernier, Joe Veleno n’arrive toujours pas à s’imposer comme membre permanent des quatre premiers trios. Mardi, à Philadelphie, le Québécois a été laissé de côté, et a donc assisté à un cinquième match depuis le pont cette saison. A 11h41, Veleno arrive à 12he se classe parmi les attaquants de son club en termes de temps de jeu moyen. Il a été limité à 9 points en 42 sorties cette saison. Ce n’est pas exactement le scénario envisagé par les Wings lorsqu’ils l’ont repêché à 1est visite (30e au total) en 2018.
La source se tarit
En parlant de repêchage… Un des ingrédients du succès des Red Wings dans les années 2000 : des circuits dans les dernières rondes des enchères. Pavel Datsyuk, Henrik Zetterberg et Tomas Holmström ont tous été repêchés à 171e rang ou plus. Toutefois, leur dernier espoir repêché après le deuxième tour à avoir disputé plus de 200 matchs dans la LNH est Mattias Janmark, sélectionné en 3e tournée en… 2013. Celui qu’on surnomme affectueusement « Jean-Marc » n’a disputé aucun de ses 604 matchs avec les Wings depuis qu’ils l’ont échangé en 2015.
Stockholm, Michigan
Ben Chiarot parle-t-il suédois ? Il ferait mieux de s’y mettre, sinon. En l’absence de Jeff Petry, porté disparu depuis le 4 janvier, les Wings déploient une brigade défensive à moitié suédoise, représentée par les précités Gustafsson, Simon Edvinsson et Albert Johansson. C’est sans oublier un autre ancien Canadien, William Lagesson, lui aussi originaire du pays qui nous a légué le köttbullar, qui joue le rôle de réserviste en défense. Pas encore convaincu ? C’est en Suède que Moritz Seider, Allemand de naissance, a disputé sa dernière saison en Europe avant de passer par l’Amérique du Nord. Devant, Raymond, Elmer Soderblöm et Jonatan Berggren viennent également de Suède.
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