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un cabinet de conseil français accompagne le COJI pour organiser le JIOI 2027

En 2027, les Jeux insulaires doivent avoir lieu aux Comores. D’ici deux ans et demi, l’archipel devrait pouvoir accueillir des sportifs venus de l’océan Indien. Pour tenir le calendrier, le Comité d’organisation des Jeux des îles des Comores (COJI) vient de faire appel au cabinet de conseil international INSYS. Cette entreprise lyonnaise a accompagné Maurice pour le JIOI 2019.

Les Comores doivent accueillir les Jeux des îles de l’océan Indien en 2027. Pour cet événement, l’archipel doit se doter des infrastructures indispensables pour accueillir dans de bonnes conditions les athlètes venus des Seychelles, des Maldives, des départements français, de Maurice et de Madagascar.

Après plusieurs mois passés à étudier des projets, les responsables comoriens du Comité des Jeux viennent de se tourner vers la société INSYS. Ce cabinet de conseil lyonnais, spécialisé dans l’organisation d’événements sportifs, a dépêché sur place Pascal Sordet, écrit La Gazette des Comores.

Le patron de cette entreprise, Léonard Dubreuil, était présent pendant trois jours la semaine dernière pour finaliser l’entente et procéder à un inventaire. Il connaît parfaitement le sujet. Il a accompagné Maurice lors du JIOI 2019.

Après un aperçu de la situation existante et des besoins, les consultants se montrent optimistes : « Nous ne sommes pas en avance, mais nous ne le sommes pas non plus.tard », écrit Al-watwan.

Dans une longue interview accordée au site d’information, il précise : « Les Comores doivent construire le village des Jeux, une piscine olympique, des courts de tennis et un gymnase couvert pour les matchs de basket, handball et volley-ball »entre autres. Le spécialiste souligne également que les organisateurs ont choisi, par ailleurs, des disciplines qui ne nécessiteront pas d’investissements impossibles : beach-volley, badminton et kitesurf.

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Il a annoncé sa volonté de travailler avec les autorités comoriennes pour que le stade de football de la capitale réponde aux normes olympiques, mais aussi au cahier des charges de la Confédération africaine de football.

Par ailleurs, Léonard Dubreuil a tenu à rassurer les autorités sur l’importance de ces investissements pour l’avenir : « Après les dix jours de matchs, on va se demander ce qu’on va faire après. Cette notion de patrimoine est très importante car elle représente ce que l’on va laisser à la population cinq, dix ou vingt ans après l’organisation d’un événement sportif..

Les répercussions de ce moment dureront au-delà de la cérémonie de clôture explique le consultant : « Cet héritage peut être matériel, du fait que nous allons laisser les infrastructures au peuple comorien, qui disposera de sites sportifs pour développer le sport et organiser des matchs. Mais c’est aussi intangible. Il s’agit de tout ce que nous laisserons après l’entraînement, des personnes qui ont travaillé dans les jeux et qui ont acquis de l’expérience et de l’expertise.”.

Sénégal

 
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