Moins de 24 heures après une humiliation contre les Maple Leafs, où Arber
Ce qui semblait être un coup dur pour l’équipe est vite devenu une source de motivation et de courage.
Dimanche soir, Xhekaj a prouvé que sa présence physique pouvait transformer un match, galvaniser ses coéquipiers et finalement mener à la victoire.
Dès le début de la deuxième période, un affrontement qui restera gravé dans la mémoire des partisans a eu lieu entre Xhekaj et Matt Rempe, un géant qui fait peur à absolument tout le monde dans la LNH.
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Ce combat des poids lourds, initié après plusieurs invitations du défenseur montréalais, a déclenché une onde de choc sur le banc canadien.
Juraj Slafkovsky, visiblement euphorique, ne cache pas son enthousiasme :
« Je sautais, je frappais les bandes, j’étais tellement excité, ça nous a donné de l’élan et c’est grand pour nous quand un joueur comme Arber fait ça. »
Le Centre Bell était aussi enflammé que le Slovaque.
Dans un sport de plus en plus axé sur la vitesse et l’adresse, la pertinence de la bagarre est souvent remise en question.
Cependant, le duel entre Xhekaj et Rempe a rappelé qu’un combat peut encore soulever une équipe, générer une étincelle et redéfinir l’issue d’un match.
Slafkovsky allait droit au but en décrivant l’impact de ce duel physique :
« Quel combat ! » Il l’a gagné deux fois, il l’a éliminé et c’est impressionnant que Rempe soit revenu après avoir été au bord de la chute. Si ça avait été moi, je me serais endormi. »
Xhekaj, fidèle à son style discret mais efficace, a expliqué son intention derrière cette altercation :
« C’est ce que je préfère quand les gars se lèvent et frappent les bâtons, pour voir leur reconnaissance, je le fais pour eux et pour cette équipe.
J’ai généré une étincelle et j’avais engagé un chiffre d’affaires coûteux au premier semestre et je voulais récupérer. »
Son geste a non seulement permis de redonner confiance à ses coéquipiers, mais il a aussi donné un avantage au Tricolore. L’arbitre a statué que Rempe avait initié le combat, donnant au Canadien un avantage numérique crucial.
Martin St-Louis, satisfait de la tournure des événements, s’est amusé à déclarer :
« À quand remonte la dernière fois que Xhekaj s’est battu et que l’autre équipe avait encore deux minutes ? Je ne pense pas que ce soit encore arrivé. Il fait preuve de maturité et il apporte un élément important à notre équipe. »
Ce duel contre les Rangers survenait à un moment critique pour Xhekaj, qui avait besoin de se racheter après sa performance controversée contre les Leafs.
Samedi soir, alors que Montréal menait 3-0, il a nargué Ryan Reaves avec un cri de victoire prématuré, relançant les Maple Leafs et les motivant à revenir par derrière pour gagner 5-3.
La défaite a laissé un goût amer dans la bouche des supporters et des joueurs, mais Xhekaj a rapidement tourné la page et trouvé le moyen de transformer les critiques en motivation.
Son engagement physique face à Rempe a été un choc pour l’équipe qui a ensuite joué avec intensité et discipline.
En troisième période, le Canadien a complètement dominé les Rangers, tirant 16 fois au filet comparativement à seulement 6 pour leurs adversaires, démontrant une force de caractère impressionnante.
Cette fois, pas de retour improbable pour l’équipe adverse, seulement un CH bien décidé à aller chercher la victoire.
Le leadership souvent sous-estimé de Xhekaj a été pleinement reconnu par ses coéquipiers après le match. Ce n’est pas seulement son poing qui a parlé, mais aussi sa volonté de racheter ses erreurs et de remettre son équipe sur les rails.
Sa capacité à reconnaître qu’il a réalisé un chiffre d’affaires coûteux au premier semestre et sa volonté de rectifier le tir témoigne d’une maturité croissante.
L’impact du combat s’est fait sentir jusque dans les tribunes. Les supporters, d’abord inquiets après le revers de Toronto, ont vu en Xhekaj un joueur prêt à tout pour l’équipe, et les applaudissements nourris qui ont suivi son combat l’ont prouvé.
Même les vétérans présents dans le vestiaire ont souligné l’importance de ce moment, démontrant que le hockey, malgré ses évolutions, reste un sport où l’émotion et la passion ont un rôle crucial.
Au-delà de l’impact de Xhekaj, un autre joueur a marqué cette victoire : le gardien Jakub Dobes. Le jeune gardien tchèque a signé une cinquième victoire en autant de matchs dans la LNH, laissant à son père, présent pour la première fois depuis un an et demi, un souvenir inoubliable.
Malgré quelques moments difficiles, Dobes a été impérial en prolongation, réalisant deux arrêts spectaculaires qui ont permis au Canadien de l’emporter.
-« Mon père est ici et je ne l’ai pas vu depuis presque un an et demi. Il a eu un grand impact sur ma carrière donc je voulais juste bien jouer. Tout n’a pas été parfait pour moi, mais je pourrai célébrer avec lui. »a confié Dobes, soulignant l’importance de ce moment personnel.
La victoire contre les Rangers est d’autant plus significative qu’elle évite au Canadien de subir deux défaites consécutives pour la première fois depuis la mi-décembre.
L’équipe a su rebondir après un revers difficile, prouvant sa maturité émotionnelle et sa capacité à tourner la page rapidement.
Martin St-Louis a également souligné cet aspect crucial :
« J’ai adoré notre troisième période. Ils étaient en tête du classement, mais je ne pense pas qu’ils nous battent. Nous avions la maturité nécessaire pour égaliser et c’était un point dont nous avions besoin. »
Arber Xhekaj a prouvé qu’il savait répondre aux critiques de la meilleure façon possible : par l’action. Ce qui semblait être un week-end à oublier pour lui s’est transformé en une occasion de prouver son importance au sein du Canadien.
Sa capacité à rallier ses coéquipiers, à insuffler un nouveau souffle à son équipe et à réagir dans les moments clés démontre qu’il est bien plus qu’un simple battant.
Certes, les critiques sur les bagarres au hockey resteront toujours d’actualité, mais le match contre les Rangers prouve qu’une bagarre bien placée peut encore changer l’issue d’un match.
Xhekaj l’a bien compris et, en agissant au bon moment, a offert au Canadien une victoire aussi précieuse qu’inspirante.
Moins de 24 heures après avoir été crucifié sur les réseaux sociaux pour avoir réveillé les Maple Leafs par son arrogance, Arber Xhekaj a bien dormi hier soir.
Le cauchemar du samedi soir est révolu depuis longtemps.
Alors que le Canadien menait 3-0 contre les Leafs, » – ce qui a réveillé le banc adverse et mené à un effondrement complet de son équipe.
Résultat : une remontée cauchemardesque de Toronto, cinq buts sans réponse, et une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux.
Les partisans montréalais étaient cinglants. Sur les réseaux sociaux, plusieurs lui ont reproché son geste immature, soulignant qu’il était la raison de la débâcle du Tricolore.
Des commentaires impitoyables lui ont reproché de ne pas avoir assumé son rôle en refusant de lutter contre Reaves après l’avoir traité de lâche la saison dernière.
Son cri, censé être un symbole de domination, s’est retourné contre lui et son équipe, faisant de Xhekaj le parfait bouc émissaire.
Mais dimanche soir, dans un Centre Bell survolté, Xhekaj a repris le contrôle de sa réputation. Cette fois, il a enflammé tout l’amphithéâtre, démontrant qu’il peut être bien plus qu’un agitateur impulsif.
Contre les Rangers, Xhekaj a choisi de canaliser son énergie de manière plus constructive. Dès le début de la deuxième période, il a lancé des invitations répétées à Matt Rempe, un autre colosse de la LNH.
Cette fois, au lieu de répondre à la provocation par un cri, il a laissé parler ses poings. Le combat, d’une rare intensité, a instantanément électrisé le Centre Bell et surtout, redonné confiance au Tricolore.
Contrairement à la veille, où son cri moqueur avait provoqué une remontée retentissante de la part des Maple Leafs, Xhekaj a su mieux gérer son énergie et offrir un moment inspirant à ses coéquipiers.
Son affrontement contre Rempe n’était pas une simple démonstration de force, mais une déclaration de solidarité avec son équipe.
Et cette fois, c’est le Canadien qui a surfé sur cette vague d’énergie. Montréal a dominé la troisième période avec 16 tirs au but contre seulement 6 pour les Rangers, prenant le contrôle du match avec une intensité renouvelée.
Après la défaite contre les Leafs, les réseaux sociaux ont été impitoyables envers Xhekaj. Beaucoup l’avaient qualifié d’irresponsable, soulignant qu’il était la principale raison de l’effondrement de l’équipe.
Il a été critiqué pour son immaturité, son incapacité à gérer les moments clés et son refus d’affronter Reaves après l’avoir provoqué tout au long de la saison précédente.
Mais cette fois, Xhekaj a répondu de la meilleure des manières. Il n’a pas cherché à attirer l’attention sur lui avec des gestes inutiles, mais a plutôt utilisé son rôle d’homme fort pour donner un élan crucial à son équipe.
Arber Xhekaj est passé de zéro à héros en moins de 24 heures.
Le hockey est un sport de rédemption, et Xhekaj en est la preuve vivante.
AMEN.
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