à Genève-Servette, tout est bon pour rassurer

Le dernier épisode de la saison 2024-2025 Genève-Servette, mercredi face à Zurich en Champions Hockey League, a révélé une équipe en crise. L’épisode de vendredi intitulé « opération fluff », conclu par un succès contre Kloten (2-0), a redonné le sourire aux Grenat et à leurs supporters.

Le bruit émis par la patinoire des Vernets à la sirène finale et les regards des joueurs à la fin du match ont montré à quel point cette victoire était importante pour le moral.

Pendant soixante minutes face à Zurich, les hommes de Yorick Treille et Rikard Franzen ont montré pourquoi ils sont capables de s’en sortir en fin de saison et d’obtenir un ticket pour les play-ins et éventuellement les play-offs. Mais aussi pourquoi ils ont pu finir hors du top 10. Explications.

En 48 heures, le GSHC a montré deux visages totalement différents en termes d’état d’esprit. Avec des abonnés absents dans l’attitude en Coupe d’Europe, les Servettiens ont prouvé leur envie de bien réussir en Ligue Nationale. “C’est une victoire d’équipe”, apprécie le co-entraîneur Rikard Franzen. Tout le monde a travaillé dur et a respecté le plan de match.

Cette dernière solution est on ne peut plus simple : resserrer les rangs défensifs. La stratégie s’est avérée payante puisque Kloten n’a envoyé que 20 tirs en direction de Robert Mayer.

“Tactiquement, et en termes d’intensité, c’était un match référence”, a déclaré Noah Rod. Toujours blessé, le capitaine est resté sur le banc depuis deux matchs à la demande des entraîneurs.

Aussi positive soit-elle, cette performance réussie sur le plan défensif ne doit pas cacher une autre réalité. Genève-Servette s’est montré quasiment incapable de créer du danger devant le but adverse face à l’une des pires défenses du championnat. Malheureusement, cela devient récurrent.

Lors de leurs quatre dernières sorties toutes compétitions confondues, les Aigles n’ont marqué que six fois et n’ont inscrit que 90 tirs (moyenne de 22,5 par match). C’est bien trop peu pour une équipe qui possède autant de talent en attaque, malgré la suspension de Sakari Manninen.

“Si nous sommes bons en défense, le reste suivra”, prédit Rikard Franzen. Les victoires et les points nous donneront confiance et nous commencerons à marquer plus de buts.

Il faut l’espérer pour ce Genève-Servette encore en convalescence. Pour l’instant, tous les moyens sont bons pour se rassurer avant un déplacement crucial à Rapperswil samedi.