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Que reste-t-il des Baleiniers ?

HARTFORD, Connecticut – Dès que vous entrez dans le XL Center, anciennement appelé Civic Center, vous remarquez plusieurs photos avec le logo des Whalers qui se détachent dans l’atrium. On voit des célébrations avec la Coupe Avco dans les années 1970, puis Gordie Howe, Ron Francis et Kevin Dineen, entre autres.

La table est mise pour cette soirée où nous marquons le 50èmee anniversaire du hockey professionnel à Hartford. Même le Aubaine en laiton, La chanson emblématique des Whalers lors de la célébration d’un but est entendue lors des célébrations d’avant-match.

Dans les tribunes, la faune est étrangement diversifiée pour cette soirée spéciale puisque la Hartford Wolf Pack, de la Ligue américaine de hockey, accueille les Lehigh Valley Monsters. Le 11 janvier 1975, le premier match de hockey professionnel, mettant en vedette les New England Whalers of the World Association, a lieu à Hartford, dans ce même amphithéâtre. Si les supporters sont réunis pour célébrer le cinquantenaire, une certaine animosité reste palpable entre les nostalgiques des Whalers et ceux qui encouragent désormais de tout cœur la Wolf Pack.

«Je suis ici pour une seule raison : célébrer les 50 ans du hockey à Hartford», grogne Terry Battle, faisant savoir qu’il n’est certainement pas un fan du Wolf Pack.

Joe Wysocki, Terry Battle et Dan Narvesen, tous trois membres du Hartford Whalers Booster Club, étaient au XL Center le samedi 11 janvier 2025 pour souligner le 50e anniversaire du hockey professionnel à Hartford.

Photo Benoît Rioux

“Ce n’est pas la même ligue”, a ajouté son ami Joe Wysocki. Nous étions dans la Ligue nationale de hockey. Ils sont la Ligue américaine.

Battle, 63 ans, et Wysocki, 60 ans, font tous deux partie du Hartford Whalers Booster Club, qui compte au maximum une cinquantaine de membres.

«Nous avons deux missions : garder vivants le nom et le logo des Whalers et ramener la LNH à Hartford», résume le président du club Mark Anderson, 50 ans.

Un ancien amphithéâtre

Dans le camp des Wolf Pack, qui mise aussi sur un tel « club d’appoint », on sait très bien qu’une partie de la génération qui a connu les Whalers a du mal à développer un sentiment d’appartenance au hockey de la Ligue américaine. Il y avait donc 10 074 spectateurs, dont beaucoup habillés en vert et blanc, pour la partie rendant hommage aux 50 ans de hockey à Hartford samedi, tandis que le lendemain, la moitié d’entre eux, soit 5 061 personnes, assistaient à la défaite de 3 à 1 pour la meute de loups contre les Thunderbirds de Springfield.

PHOTO FOURNIE PAR HARTFORD WOLF PACK

“Nous devons faire face à la réalité : les Whalers ne reviendront pas, nous devons être satisfaits de ce que nous avons ici”, argumente Scott Griffin, président du Hartford Wolf Pack Booster Club, également ancien rédacteur en chef des pages sportives du journal. Républicain-Américain. D’un point de vue économique, je peux être détenteur d’un abonnement, à proximité de la patinoire, pour le prix que cela me coûterait pour environ quatre matchs de la LNH. Et dans la Ligue américaine, c’est plus intimiste, on est plus proches des joueurs.

« Il est impensable à l’heure actuelle de songer à faire revenir les Whalers », conviendra finalement Anderson, sans enthousiasme. Cet amphithéâtre [ouvert en 1975] est si vieux.

Malarchuk, Lemieux et… bannières

Le temps d’une soirée samedi dernier, plusieurs fans nostalgiques des Whalers ont été transportés au moins quelque part entre 1979 et 1997, lorsque la LNH était présente dans le Connecticut.

Lors de notre rencontre, Battle se souvenait aussi très bien du jour où les Whalers avaient planté 7 buts au gardien Clint Malarchuk pour finalement l’emporter 11 à 6 contre les Nordiques de Québec, en saison régulière, en janvier 1986. L’homme était étrangement moins bavard lorsqu’il parlait. à propos du but en prolongation de Claude Lemieux en séries éliminatoires de la même année, lorsque le Canadien a battu les Whalers lors du septième match de la finale. de la division Adams, au Forum de Montréal.


Claude Lemieux (à gauche) célèbre son célèbre but en prolongation contre les Whalers le 29 avril 1986, lors du septième match de la finale de la division Adams.

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Photo Normand Pichette / The Archives / Le Journal de Montréal

«Je pense toujours que Ron Francis aurait dû tirer un penalty pour éviter le premier but du Canadien [inscrit en désavantage numérique par Mike McPhee] dans ce match », a-t-il simplement déclaré.

“J’ai été détenteur d’un abonnement pendant 16 ans avec les Whalers”, a-t-il poursuivi, sans changer de sujet si subtilement. J’encourage maintenant les Hurricanes, mais je n’achète toujours que des produits portant le logo des Whalers.

Cela correspond à une partie de la mission du Hartford Whalers Booster Club, qui est de maintenir le logo en vie. Quant à l’éventuel retour des Whalers, la mission semble plutôt impossible. Il ne reste plus qu’à regarder les photos dans l’atrium, les numéros retirés du plafond ou l’ancienne bannière des champions de la division Adams de 1986-1987.


Dans l’atrium du XL Center, de nombreuses photos présentent d’anciens joueurs des Whalers.

Photo Benoît Rioux

50 ans de hockey professionnel à Hartford

Baleiniers de la Nouvelle-Angleterre – 1975 à 1979

Association mondiale de hockey (AMH)

Baleiniers de Hartford – 1979 à 1997

Ligue nationale de hockey (LNH)

Meute de loups de Hartford – 1997 à 2025*

Ligue américaine de hockey (AHL)

*Le club a été brièvement nommé Connecticut Whale de 2010 à 2013.


PHOTO FOURNIE PAR HARTFORD WOLF PACK

 
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