Le système du carton jaune a été testé lors des épreuves du WorldTour masculin et féminin la saison dernière. “Au total, 31 cartons jaunes ont été délivrés sur 66 jours de course, à des coureurs (52% des cas), au personnel des équipes (32%) et aux conducteurs et pilotes de véhicules médiatiques (16%).” a indiqué l’UCI dans un communiqué. Le système entre désormais officiellement en vigueur.
En plus des événements WorldTour, des cartes peuvent également être émises lors des Mondiaux, des événements ProSeries et des championnats nationaux. Vingt-trois infractions à la course sont susceptibles d’entraîner un carton. Après un certain nombre de cartons dans un temps donné, l’intéressé pourra être disqualifié ou suspendu pour plusieurs courses.
Nouvelle règle UCI : les coureurs qui fêteront la victoire de leur sprinteur avant la ligne seront pénalisés !
Ainsi, deux cartons jaunes lors d’une course d’une journée ou par étapes entraîneront une disqualification et une suspension de sept jours ; trois cartes sur une période de trente jours entraîneront une suspension de quatorze jours et six cartes par an entraîneront une suspension de trente jours.
Un consensus s’est dégagé en faveur d’une adaptation des protocoles concernant la zone de sprint. La règle des trois kilomètres peut être étendue jusqu’à un maximum de cinq kilomètres, à la demande de l’organisateur et sous réserve de l’approbation de l’UCI. Ce qui signifie que lorsqu’un coureur est victime d’un incident (chute, problème mécanique ou crevaison) dans les trois à cinq derniers kilomètres d’une étape en ligne droite (hors arrivées au sommet), selon ce qui a été déterminé avant le départ de l’étape, il se verra attribuer le temps des coureurs avec lesquels il roulait au moment de l’incident.
-La méthode de calcul des écarts de temps pour les arrivées de sprint a également été simplifiée. Désormais, le même temps sera attribué aux coureurs d’un même groupe à condition qu’un intervalle de trois secondes maximum, et non plus une, sépare deux coureurs se succédant.
L’objectif est de “simplifier le calcul des écarts de temps” pour les étapes se terminant par un sprint et de “réduire la pression sur les coureurs non directement impliqués dans le sprint en leur permettant de laisser une certaine marge avec l’avant de la course”.
La saison verra également le retour de zones de ravitaillement fixes tous les 30 à 40 kilomètres, alors que le ravitaillement gratuit avait été autorisé pendant la pandémie de covid-19.
L’UCI affirme que SafeR « étudie également un large éventail de domaines concernant la sécurité des courses sur route ». Cela comprend un logiciel d’évaluation des parcours pour améliorer la façon dont les parcours de course sont sélectionnés et préparés ainsi que des solutions d’équipement. L’UCI cite l’utilisation d’airbags pour les coureurs, la réglementation concernant la hauteur des jantes et la largeur du guidon, ainsi que l’étude des restrictions de développement pour réduire les vitesses maximales.
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