Une fois l’émotion passée, la réalité financière a rapidement rattrapé la famille de Sven-Göran Eriksson. Le fisc suédois a constaté que l’ancien entraîneur, décédé en août dernier à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du pancréas, avait des dettes faramineuses. Selon les médias locaux, ceux-ci s’élèvent à 118 millions de couronnes suédoises. L’équivalent d’un peu moins de 10 millions de francs suisses.
Son patrimoine s’élevant à « seulement » 5,4 millions de francs, il laisse sa succession avec un déficit d’environ 4,1 millions de francs. “Ce n’est pas une surprise pour les personnes impliquées”, a rapidement réagi l’avocat et ami de Sven-Göran Eriksson, Anders Runebjer, au tabloïd “Expressen”. Où il est précisé que le défunt doit la grande majorité de ses dettes auprès du fisc britannique (près de 8,2 millions de francs suisses).
Ancien sélectionneur de l’Angleterre de 2001 à 2006, Sven-Göran Eriksson a admis, lors d’un entretien avec « Expressen » en 2017, ne pas être « bon avec l’argent » : « Je n’en ai pas, je n’ai aucune idée de combien j’en ai ni où ils se trouvent. .»
-Ce laxisme lui a été préjudiciable puisqu’il a été escroqué, il y a une quinzaine d’années, par son conseiller financier, Samir Khan, à hauteur de 10 millions de livres sterling (11,2 millions de francs suisses), au bord de la faillite. “C’était de ma faute, je l’ai laissé investir mon argent”, a-t-il récemment commenté à “Expressen”.
Afin de régler une partie de la dette, la famille de Sven-Göran Eriksson a entrepris la vente de sa luxueuse propriété située à Sunne, dans le centre-ouest de la Suède. Située au bord d’un lac, elle s’étend sur 835 mètres carrés, indique « Le Soleil », et comprend notamment sept chambres, une plage privée, un pool house, une piscine au sel, un spa, un sauna, un jacuzzi, une salle de sport et un court de tennis, pour une estimation totale de près de 2 millions de francs suisses.
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