«On a fait le bon match», estime Christophe Kerbrat. Nous étions vraiment unis. Nous avions un peu changé notre philosophie de jeu. Le terrain était impossible, il fallait jouer beaucoup plus direct. Nous ne leur avons laissé aucune chance. Même si on passe aux pénos, je pense que c’est mérité.
Le Finistère disputera donc un 43e match de Coupe de France. Un chiffre dont il faut mesurer l’importance, surtout quand on a déjà remporté ce trophée, en 2014 avec En Avant. « L’aventure continue et c’est génial », s’enthousiasme l’ancien joueur de Plabennec et de Guingamp. Un huitième de finale quand on évolue dans un club de N2, c’est extraordinaire. Nous attendrons le tirage au sort demain (jeudi). En attendant, il ne vous reste plus qu’à en profiter ! »
«C’est exceptionnel»
Apprécier. Appréciez la portée de cet exploit, et surtout ne le banalisez pas. Il y a sept ans, le Stade Briochin était injustement éliminé par le RC Lens à ce même stade de la compétition (0-1). James Le Marer était le seul survivant mercredi. A l’époque, le but égalisateur avait été refusé (23e) pour hors-jeu inexistant. Cette fois, son équipe profite d’une erreur d’Annecy pour égaliser, lorsque Delphis touche la cheville de Konan en dégageant le ballon. Après une petite altercation avec Zakharyan, le même Konan transformait le penalty (1-1, 55e).
Le reste est connu. Ce premier tir au but de Beghin dévié par Callens. Puis l’arrêt de L’Hostis face au jeune Bermont (19 ans), deuxième attaquant annécien. Et ce dernier penalty de Cissé qui s’est écrasé sur la barre transversale avant de rebondir sur la ligne de but. « C’est exceptionnel ! », jubile Benjamin Angoua, l’autre glorieux aîné.
«Ça valait vraiment le coup»
Le défenseur ivoirien n’avait jamais dépassé les huitièmes de finale malgré ses 152 matches de Ligue 1. « Je veux aller encore plus loin ! », dit-il avec entrain.
Les Griffons eux-mêmes n’avaient plus goûté aux huitièmes de finale depuis le 11 février 1966, finalement éliminés par le RC Strasbourg. Ils sauront ce jeudi, un peu après 20 heures, quelle nouvelle montagne se dressera devant eux, le 4 ou le 5 février. « Nous avons tous fini épuisés mais ça valait vraiment le coup ! « . Guillaume Beghin connaît la bonne étoile qui veille sur lui. Il en va de même pour tous ses coéquipiers.
Fiche technique
Arbitre : M. Benchabane
Spectateurs : 4 591
MAIS. Saint-Brieuc: Konan (55’s.p.); Annecy: Tiendrébéogo (10′).
TIR AU BUT. Saint-Brieuc : Beghin (0/1), Zakharyan (1/1), Janno (1/1), Angoua (1/1), Gomis (1/1). Annecy : Kashi (1/1), Bermont (0/1), Djoco (1/1), Kouadio (1/1), Cissé (0/1).
AVERTISSEMENTS. Saint-Brieuc: Diakité (8′); Annecy: Tiendrébéogo (29′), Pajot (53′), Kouadio (70′).
SAINT-BRIEUC : L’Hostis – Angoua, Kerbrat, Boudin – Le Marer (cap.; Nugent, 83′), Beghin, Yobé (Diakhaby, 83′), Zakharyan, Diakité (Rouillé, 72′) – Achahbar (Gomis, 65′) , Konan (Janno, 65′).
Non entrés en jeu : Crespel (g.), Beurel, Ahjaou, Ntumi.
ANNECY Callens – Kouadio, Soukouna (Nsakala, 86′), Drouhin, Delphis – Pajot (Jusseron, 86′), Kashi (cap.) – Larose, Demoncy (Djoco, 74′), Tiendrébeogo (Bermont, 62′) – Dago ( Cissey, 74′).
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