Les Varois se sont imposés avec le bonus ce dimanche contre les Quins (33-21), validant leur ticket pour les huitièmes de finale avant la dernière journée.
HAUTS
La revanche européenne des Toulonnais
L’année dernière, ils ont complètement raté la Champions Cup, enregistrant zéro point en quatre journées. Cette année, avec leur succès ce dimanche face aux Harlequins (33-21), les Toulonnais ont signé un sans-faute en trois journées. Une belle revanche, mais surtout la confirmation de la montée en puissance du RCT, troisième du Top 14. Les Rouge et Noir sont assurés de disputer les huitièmes de finale et ils peuvent même, en cas de succès face aux Sharks de Sale lors de la quatrième journée, consolident leur première place du groupe 4 (ils sont à la lutte avec Glasgow qui ira chez les Harlequins). Pour offrir à leur fidèle public des huitièmes de finale à Mayol ?
Serin et Abadie en patron, Domon brille
Les matchs s’enchaînent et il enchaîne les belles performances. Ce dimanche, Baptiste Serin a encore une fois guidé le RCT avec sa connaissance du jeu (34 m gagnés, 11 plaquages). Le demi de mêlée international a même inscrit le deuxième essai de son équipe, au sortir d’un regroupement après une superbe feinte de facteur. Beaucoup se demandent pourquoi il n’est pas appelé plus souvent en équipe de France, où la concurrence est rude pour le poste de demi de mêlée (Dupont, Le Garrec, Lucu). Réponse de Fabien Galthié mercredi.
Autre homme fort toulonnais, Esteban Abadie – revenu sur les terrains début janvier après une blessure au mollet – s’est également illustré face aux Quins (31 m parcourus, 6 plaquages, un seul raté). Combattant infatigable, poison dans les rucks, précieux dans le relais, l’ancien Briviste n’en finit pas d’enchaîner les grands matches. Logiquement élu homme du match. L’arrière latéral Marius Domon, solide à l’arrière, est également présent. Des relances vives (36 m gagnés, 2 défenseurs battus) et, plus impressionnant, une grosse présence en défense (6 plaquages), à l’image de ce ballon gratté (29e) et de cette coupure sur Green (46e). En l’absence de Melvyn Jaminet, le jeune latéral (22 ans) s’est montré à la hauteur.
La défense de fer du RCT
Les Harlequins sont connus pour être très joueurs, tentant des tirs aux quatre coins du terrain. Ce fut encore le cas dimanche à Mayol, il n’y a pas eu de tromperie sur la marchandise. Sauf qu’en face, la défense du RC Toulon a été remarquable, elle a régulièrement stoppé les attaques des Londoniens. Et a tenu tête malgré les vagues incessantes qui déferlaient sur Toulon. Certes, il y a eu un relâchement (et quelques frayeurs) en début de seconde période lorsque les Londoniens ont inscrit deux essais. Mais les joueurs de Pierre Mignoni ont su remettre les barbelés et accroître leur agressivité. Solide.
flops
La chère boîte Chisholm
On le répète : à ce niveau de compétition, l’indiscipline coûte très cher. Et le carton jaune reçu par James Chisholm, à la 36e minute pour une charge du coude sur Baptiste Serin, a précipité la chute de son équipe. Durant son absence, les Quins ont encaissé deux essais par Abadie (37e) et Wainiqolo (40e+1). Son équipe, qui souffrait déjà d’un grave manque de réalisme malgré de nombreuses offensives, n’en avait pas besoin.
Quins dans le dur
Certes, c’est une équipe joueuse. Mais pour quel rendement ? Les Harlequins n’ont jamais cessé de jouer, de relancer, de tenter des tirs sur Mayol. Pour un résultat finalement bien maigre. Demi-finalistes l’an dernier (défaite contre Toulouse 38-26), les Anglais démarrent mal cette campagne 2024-2025 avec deux défaites contre des clubs français (Racing 92 et donc Toulon) et une victoire contre les South Stormers. Africains. Samedi prochain, c’est un match double ou doublé qu’ils disputeront à domicile contre Glasgow, deuxième de ce groupe 4 au coude à coude avec Toulon. En Premiership, ce n’est pas beaucoup plus excitant, l’équipe de Marcus Smith n’est que septième sur dix, avec un bilan négatif (quatre victoires pour un nul et cinq défaites).
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