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David Savard s’effondre sur le marché des transactions

La descente aux enfers se poursuit pour David Savard, dont les performances sur la glace, déjà sous le feu des critiques avant sa blessure, ont atteint un nouveau plus bas hier soir face aux Stars de Dallas.

Savard, de retour en action après quatre matchs manqués et soi-disant en forme puisqu’il n’était pas arrivé à 2 heures du matin comme le reste de ses coéquipiers qui ont dû prendre un avion tardif en provenance de Washington, a offert une performance que plusieurs ont qualifiée de pire de sa carrière. .

En seulement 12 minutes et 56 secondes, son plus faible temps de jeu depuis son arrivée à Montréal, le vétéran défenseur a commis trois revirements coûteux.

Des erreurs qui ont directement conduit à des occasions de but pour l’adversaire, laissant ses coéquipiers, et surtout le staff technique, visiblement frustrés.

Son incapacité à suivre le rythme des Stars et à protéger adéquatement sa zone était choquante.

A plusieurs reprises, il a semblé en retard dans ses mouvements, manquant d’énergie et de précision dans ses interventions.

Certains observateurs n’ont pas hésité à qualifier sa soirée d’atroce, affirmant qu’il semblait totalement dépassé.

Si les performances sur la glace sont inquiétantes, le contexte entourant Savard ne fait qu’empirer la situation.

Les rumeurs d’une transaction l’envoyant à Edmonton, Winnipeg ou encore Dallas semblent l’affecter profondément.

Ces rumeurs, bien qu’inévitables dans une ligue où les échanges sont fréquents, pèsent lourdement sur un joueur dont le corps présente des signes évidents d’usure.

« Même mes amis m’en parlent tout le temps. Il semble que je ne peux pas y échapper. dit Savard.

Cette pression constante, couplée à ses performances décevantes, constitue un dur retour sur terre au regard de sa valeur réelle sur le marché des transactions.

Il y a quelques semaines à peine, certains espéraient que Savard pourrait remporter un choix de première ronde à la date limite des échanges.

Aujourd’hui, cette idée semble utopique. À la lumière de sa récente performance, même l’obtention d’un choix de deuxième ronde devient incertaine.

Les équipes intéressées, comme Edmonton et Winnipeg, pourraient être tentées de réduire leurs offres, sachant que Savard n’est plus que l’ombre de lui-même.

Son déclin est d’autant plus inquiétant qu’il survient à un moment où les Canadiens cherchent à maximiser le rendement de leurs anciens combattants.

Une chose est certaine depuis des lustres : David Savard ne sera pas à Montréal la saison prochaine.

Avec l’arrivée d’Alexandre Carrier, l’émergence de jeunes défenseurs comme Logan Mailloux et David Reinbacher (qui seront bientôt de retour), et la volonté de Kent Hughes de rajeunir la brigade défensive, le départ de Savard n’est plus une question de « si », mais de « quand ».

Pour Mailloux, cette situation représente une opportunité en or. Le départ imminent de Savard libérera un poste important sur le flanc droit, ouvrant ainsi la porte à un rôle régulier pour le jeune défenseur.

Alors que Savard vivait une soirée cauchemardesque, les éclaireurs présents dans la tribune de presse ont été surpris de voir à quel point il était sur le point d’en finir.

À l’approche de la date limite des échanges, Kent Hughes devra décider de la meilleure façon de gérer la situation de Savard.

S’il est clair que le Québécois ne fait plus partie des plans à long terme de l’équipe, le défi sera d’obtenir une valeur raisonnable malgré son apparent déclin.

Pour l’instant, la seule certitude est que David Savard vit en sursis à Montréal, et chaque match restant pourrait être son dernier dans l’uniforme bleu-blanc-rouge.

Une fin difficile pour un joueur qui, malgré tout, a toujours tout donné pour son équipe.

Mais personne ne peut lutter contre le temps. David Savard est épuisé, épuisé, au point de s’effondrer.

Quoi qu’il en soit, il s’est effondré sur le marché des transactions.

Si l’état physique de David Savard est inquiétant, son état mental et émotionnel l’est tout autant, sinon plus.

Les rumeurs commerciales persistantes, les critiques incessantes sur sa performance et la pression de jouer dans un marché aussi exigeant que Montréal ont clairement laissé de profondes marques, non seulement sur le joueur, mais sur l’homme et sa famille.

Depuis des semaines, Savard fait face à un déluge de spéculations qui impliquent une énorme incertitude pour lui et ses proches.

Sa famille n’est pas épargnée par ces turbulences. Les enfants entendent parler des rumeurs à l’école, et on demande constamment à sa compagne si le clan Savard envisage de déménager.

Ce genre de tension touche toute la cellule familiale, amplifiant le sentiment de vulnérabilité déjà ressenti par le joueur.

À chaque conversation, à chaque message texte reçu d’un ami ou d’un ancien coéquipier, Savard est ramené à cette cruelle réalité : il vit en sursis.

Même dans son entourage, certains lui rappellent les rumeurs, parfois sur le ton de la plaisanterie, parfois de manière plus sérieuse.

“C’est épuisant” aurait confié une source proche de Savard.

“Il n’arrête pas de s’attarder sur tout cela, et cela l’empêche de se concentrer pleinement sur son jeu.”

Les erreurs sur la glace, comme celles commises lors du match contre Dallas, ne sont donc pas que des signes de déclin physique.

Ils révèlent également un joueur épuisé mentalement, incapable de performer sous une pression constante.

Cette détresse mentale se reflète directement dans sa performance. Plus Savard peine à retrouver son niveau, plus il semble s’éloigner du but.

Cette spirale descendante est visible à l’œil nu : un acteur autrefois stable, fiable et robuste apparaît désormais hésitant, vulnérable et parfois complètement dépassé.

Les recruteurs présents lors de son dernier match n’ont pu que constater l’ampleur de cette régression. Si certains y voyaient encore une option intéressante pour solidifier une brigade défensive, ils sont aujourd’hui bien plus hésitants à formuler une offre substantielle.

Malgré tout, Savard demeure un joueur qui a toujours tout donné pour son équipe, parfois au détriment de sa propre santé.

Cette loyauté sans limite a peut-être contribué à son épuisement actuel. Porter l’uniforme des Canadiens de Montréal, dans un rôle aussi exigeant, laisse des cicatrices, et Savard en porte aujourd’hui de profondes marques, tant physiques que mentales.

Si cette situation est difficile pour Savard, elle représente une opportunité en or pour un jeune comme Logan Mailloux.

Avec le départ imminent de Savard, la porte s’ouvre pour que le jeune défenseur prenne sa place dans l’alignement.

Le flambeau passe, mais pour Savard, c’est un cruel rappel que le temps et les circonstances n’épargnent personne.

Ainsi va la vie.

 
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