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Un OL sans solutions à Brest (2-1)

Malgré les retours dans le 11 de Corentin Tolisso et Rayan Cherki, l’OL semblait ne pas savoir comment manœuvrer l’équipe brestoise (2-1). Un constat inquiétant.

Pierre Sage et ses collaborateurs devront se poser les bonnes questions s’ils ne veulent pas gâcher tout le travail accompli jusqu’à présent. Après le revers à Brest samedi (2-1), il ne faut pas être alarmiste, car l’OL sera toujours dans le top 6 à l’issue du match aller. Le podium n’est plus qu’à trois longueurs, tout reste donc possible. Mais la performance réalisée lors de la 17e journée est inquiétante, étant en ligne avec ce qui est proposé par cette équipe depuis la mi-décembre.

Au sortir du succès probant 3-2 contre Francfort en Ligue Europa le 12 décembre 2024, on se disait que l’Olympique Lyonnais avait trouvé son rythme de croisière. Pourtant, le revers concédé sur le terrain du PSG qui a suivi (3-1) a visiblement fait dérailler la machine. Depuis, il enchaîne les performances pour le moins médiocres. Les résultats ont suivi, jusqu’à cette rechute en Bretagne.

Pour cette affiche, le coach avait choisi de réintégrer dans son 11 les deux meilleurs éléments de la première partie de saison, Corentin Tolisso et Rayan Tcherki. Mais rien ne s’est passé. Si les deux joueurs ont été plutôt bons individuellement, le club rhodanien a vite été plombé par des erreurs défensives. Mené 2-0 après 30 minutes, il n’a jamais vraiment réussi à rattraper son retard, malgré le but de Jordan. Vérétout avant la pause.

Si la possession était largement en leur faveur (67%), l’OL n’y parvenait pas. Trop lisible, il n’a pas réussi à démêler le plan d’Eric Royqui a très bien bloqué les ailes. “C’est difficile de démarrer une réunion comme celle-là. On a les deux tiers de possession, c’est aussi lié au scénario, mais ça n’a pas été suffisamment impactant pour l’adversaire. Nous n’avons créé que quatre ou cinq situations. C’est trop peu», a déploré Pierre Sage.

Pourtant, le technicien français de 45 ans a agi, passant au 4-2-3-1 après la pause. Mais ce changement de système, s’il a eu le mérite de recentrer Cherki dans le cœur du jeu, n’a pas vraiment inversé le rapport de force. Au contraire, les Brestois ont su profiter des espaces pour attaquer lors d’attaques rapides. “Il s’agissait d’avoir un profil de vitesse sur notre côté droit, avec Ernest Nouamamais nous l’avons rarement frappé avec des courses profondes, cela n’a pas été à la hauteur de ce que nous attendions, » a reconnu l’entraîneur jurassien. On a manqué de vitesse sur les côtés, dans le jeu, dans les prises de décision, dans les courses

En voyant les Lyonnais lutter pour tenter d’égaliser, le sentiment d’impuissance nous frappe en plein visage. Hormis deux belles situations pour Tanner Tessmann et surtout Alexandre Lacazetteils n’ont pas pu imposer un siège aux cages de Marco Bizot au deuxième acte. “En seconde période, on est revenu avec de meilleures intentions, avec plus d’envie, d’agressivité, de courses aussi, mais ça n’a pas suffi, » a souligné Clinton. Œil. Un match de football dure 90 minutes… Cependant, nous avons montré un meilleur visage et il faudra capitaliser là-dessus pour les prochaines affiches.

Pour l’OL, quelles sont les solutions pour redresser la situation ? Difficile de répondre à cette question. Les différents systèmes utilisés (4-3-3 et 4-2-3-1) sont désormais mieux lus par les adversaires. La fameuse base de récupération à trois, avec un latéral plus haut d’un côté et son homologue revenant au niveau des défenseurs centraux, est désormais contrariée. Les mouvements apparaissent également moins coordonnés, ce que constatait Pierre Sage ces derniers jours.

Il va donc falloir se réinventer, mettre en œuvre d’autres idées dans le jeu rhodanien. Pourtant, après cette défaite, la 5ème de la saison en Ligue 1, Sage ne s’est pas inquiété. “A Paris (3-1), on a logiquement perdu car on n’est pas rentré dans notre jeu, c’est un peu le même scénario, il a observé. Je pense qu’on a mieux joué que contre Montpellier (1-0). Nous sommes dans un processus de guérison. Cela laisse penser que nous jouerons mieux si nous continuons à travailler comme nous le faisons depuis le début de cette semaine.« Se réfugier dans le travail semble effectivement une bonne idée, avec une série de six rendez-vous qui se profilent jusqu’au 2 février.

 
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