“L’Olympique de Marseille, pour moi, c’est comme un vieil amour. C’est un endroit où j’étais beaucoup aimé. J’ai beaucoup aimé cette ville, ce club”, a reconnu le technicien argentin sans fausse pudeur en conférence de presse jeudi.
De fin février 2021 à l’été 2022, cette idylle sportive avait amené plongeon à la 2ème place du championnat et une demi-finale en Ligue Europa Conférence.
Le rupture inattendue à un an de la fin de son contratsur fond d’ambitions divergentes, n’a entaché ni sa popularité auprès des supporters marseillais ni le souvenir qu’il garde de cette saison et demie.
“La vie continue et aujourd’hui c’est mon adversaire» a-t-il toutefois rapidement écarté, conscient qu’il n’y aura pas de place à la nostalgie samedi, face à la meilleure équipe à l’extérieur du championnat avec sept victoires en huit matchs à l’extérieur.
L’OM « est une des meilleures équipes du championnat, une équipe qui a été très bien organisée dès le début de saison, avec le travail de l’entraîneur mais aussi du président. Une équipe qui a des ambitions pour les années à venir», a souligné l’Argentin.
« Un match extrêmement exigeant »
« Ce sera certainement un match extrêmement exigeant» pour les Rennais, a-t-il ajouté. Même s’il a finalement pu travailler dans la durée avec un effectif quasiment au complet à la pause, ce match arrive sans doute un peu tôt à son goût.
Lors de la défaite à Nice (3-2), due en grande partie à des erreurs individuelles, son équipe a développé de belles séquences collectives. “Il y avait décidément beaucoup de temps pour préparer Nice. Je pense que ça s’est montré sur certaines choses pendant le match”, a déclaré Ludovic Blas.
“Il y a eu beaucoup de mouvements durant ce match, devant. On a réussi à poser des problèmes à cette défense sur les appels de ‘Kali’ (Arnaud Kalimuendo, ndlr) en profondeur, sur mes stalles, donc ce sont des choses (…) qu’il faut garder.» il a détaillé.
L’égalisation à 1-1 est venue d’une très belle ouverture de Blas pour Kalimuendo, la 6ème passe décisive du milieu offensif, meilleur passeur du championnat. “Après, le plus difficile est de répéter ces efforts (…) Dans des matches contre des grosses équipes comme ça, c’est là qu’il faut (les répéter), même quand on n’a pas le ballon, pour créer des espaces et (être) dangereux”, a-t-il poursuivi.
Des retrouvailles Samba-OM ?
L’identité de l’adversaire est même complètement secondaire, selon Blas. « Plus important encore, c’est nous et notre niveau d’exigence et notre concentration surtout », a-t-il insisté.
Et si Seko Fofana, première recrue hivernale des Bretons, avait joué à Nice sa première demi-heure sous ses nouvelles couleurs, Brice Samba pourrait retrouver ses anciens coéquipiers marseillais samedi s’il débute avec Rennes où il est arrivé mercredi.
Sampaoli rappelle tout de même que Samba n’a pas joué depuis un mois et est mitigé quant aux débuts de Fofana. « Si nous avons pris la décision de le faire venir alors qu’il ne connaît pas très bien l’équipe, c’est parce qu’il apporte plus en termes d’énergie qu’il a cette capacité à transmettre son énergie », a expliqué Sampaoli.
“Mais sur cette partie-là (…) il a beaucoup bougé (au sol) et ce n’est pas très bien pour nous et pour notre remplaçant défensif», a regretté le technicien.
A terme, il envisage d’utiliser Fofana à proximité du but adverse, voire comme deuxième attaquant. “Ce sont de très bons joueursa souligné le sélectionneur à propos de Samba et Fofana. J’espère à court terme, mais je suis sûr qu’à moyen terme, que ce seront des joueurs qui nous apporteront beaucoup.
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