Le troisième ligne Lucas Velarte était encore au four ce samedi face à Cardiff (victoire 23-20).
L’USAP n’avait plus gagné en Coupe d’Europe depuis trois ans, est-ce un soulagement ?
Oui, c’est bien. Je pense que cette compétition doit être jouée à 100%. Et j’espère que nous nous qualifierons. Parce que c’est le but. J’espère donc que nous ferons une bonne semaine pour remporter une victoire à Parme. Mais on veut surtout retrouver la phase finale. Ce sont toujours des moments magiques dans une saison. C’est important pour nos supporters, pour ceux qui étaient encore là aujourd’hui. Et c’est aussi pour notre équipe et pour l’avenir.
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Vous parlez de qualification, est-ce un regret de ne pas avoir décroché le bonus offensif ?
Oui, les opportunités étaient nombreuses. Comme on l’a vu et comme on l’a dit après le match avec les entraîneurs, je pense qu’on va encore s’en mordre les doigts… Parce qu’on aurait pu facilement marquer trois essais. Bref, on va quand même travailler. Parce qu’il faut chercher la qualification. Et je pense que quand on fait de bonnes semaines en Challenge Européen, on est plus capable de faire de bons matches en Top 14. Je pense qu’il faut évoluer sur cette mentalité, et qu’on joue la Coupe d’Europe. Europe 100%, comme nous y avons joué. Et la qualification, je le répète, sera très importante.
Nous espérons retrouver l’ensemble de notre groupe.
Vous n’avez pas beaucoup utilisé votre jeu de jambes, même avec le vent. Était-ce une stratégie ?
Contre le vent, oui. Après, ça fait 2-3 matches qu’on démarre les rencontres en jouant. Je pense que cela fonctionne bien pour nous. Nous sommes une équipe joueuse, nous voulons jouer. Encore plus quand on est face au vent ! Parce qu’on sait qu’il est difficile de sortir du camp quand on est face au vent. C’est bien de le sortir à la main. On a vu que quand on les prenait un peu plus directement, sans faire trop de passes à passer, on était beaucoup plus efficaces.
La mêlée a encore été efficace dans ce match. C’est un secteur où vous avez beaucoup de certitudes…
C’est la base du rugby, je pense. C’est ce qui nous caractérise cette année. Nous sommes heureux. Quand on a des points forts comme ça, il faut appuyer dessus et ne pas les lâcher. Nous devons y travailler encore et encore, pour être de plus en plus efficaces et pour que cela soit notre marque de fabrique. On a de très bonnes putes, de très bons piliers. Nous avons de très bons deuxièmes et troisièmes trios qui sont également en croissance (rires). Parce que ça se joue à 8. C’est une bonne chose d’être payé au corps à corps. Ça fait du bien et c’est plus facile de sortir de son camp. Lorsque vous récupérez un penalty, vous ressentez l’excitation qui l’entoure. Cela donne une énergie folle.
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En deuxième et troisième lignes, vous avez salué les retours de Marvin Orie, Mathieu Tanguy et Patrick Sobela. Est-ce que ça fait du bien mentalement ?
Franchement, voir « Pat », « Mat » et Marvin sur l’énergie, sur leur expérience et sur leur envie, ça fait du bien… On a mangé notre pain noir. C’était très difficile de jouer sans ces gars-là. Ce sont nos titulaires, des gars qui sont très importants dans le groupe. On a récupéré les premiers trios, on est en train de récupérer les deuxième et troisième lignes, on va encore récupérer quelques ailiers… Ça fait du bien ! Nous espérons que nous retrouverons tout notre groupe, pour que cela apporte un peu d’émulation et que nous avancions ensemble.
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