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Le Lausannois Raphael Prassl revient à la compétition

Longtemps blessé au genou et sur le banc de touche, Raphaël Prassl voit enfin le bout du tunnel.

Anthony Compagnini / Lausanne HC

Six mois et huit jours après l’officialisation de son transfert au Lausanne HC, Raphael Prassl (27 ans) s’apprête – enfin – à enfiler sa nouvelle tenue avec un Lion dessus. Le Zurichois fait en effet partie du groupe qui s’est rendu au Tessin jeudi après-midi, afin de préparer dans les meilleures conditions le match de ce vendredi soir (19h45) à Lugano.

« Cela fait environ un mois que je suis de retour sur la glace », raconte le principal concerné, grièvement blessé au genou gauche. J’ai d’abord repris les séances sans contact, puis j’ai repris l’entraînement normalement. En début de semaine, j’ai réussi mon dernier examen et le médecin m’a donné le feu vert pour jouer les matchs.

En difficulté avec Pilut et Raffl

L’attaquant polyvalent, capable d’évoluer aussi bien au centre qu’à l’aile, voit la lumière au bout du tunnel, s’étant déchiré les ligaments croisés antérieurs en février dernier alors qu’il portait encore le maillot du HC Davos. Initialement espéré pour octobre, son retour à la compétition a finalement pris plus de temps que prévu.

«C’était le pronostic le plus rapide», explique-t-il. Il m’a finalement fallu un peu plus de temps pour réduire les risques de rechute. Cela m’a pris onze mois au total, mais je me sens désormais prêt à jouer.

Cette année blanche, Raphaël Prassl l’a traversée parfois avec difficulté. Comme beaucoup de sportifs qui ont vécu une telle période en marge. « Tout s’est bien passé au début », se souvient-il de ses souvenirs. Puis j’ai eu un petit passage à vide durant l’été. Mais mon arrivée ici à Lausanne, en août, m’a donné un coup de boost et j’ai commencé à faire une bonne rééducation.

Le champion de Suisse 2018 avec les Lions du ZSC a ensuite passé beaucoup de temps avec le défenseur suédois Lawrence Pilut et l’attaquant autrichien Michael Raffl, les deux autres blessés de longue durée dans les rangs vaudois. « C’est vrai qu’on s’est beaucoup côtoyé, rigole-t-il. Nous avons également eu notre petit groupe de rééducation avec des préparateurs physiques et des physiothérapeutes.

Le nouveau n°18 du LHC, qui jouait au billard dans sa ville natale de Zurich, n’a pas forcément bénéficié des meilleures conditions pour changer de club et intégrer un nouveau vestiaire.

Découverte de la ville

“C’était difficile d’arriver dans une nouvelle équipe en étant blessé pendant une longue période”, admet-il. Mais j’étais heureux de venir ici et de pouvoir travailler sur mon programme spécifique. Mais au cours des derniers mois, j’étais déjà sur la glace avec les gars en train de faire quelques exercices. Plus je me rapprochais du retour, plus je me sentais faire partie du groupe.

Débarqué au bord du lac Léman durant l’été en compagnie de sa fiancée, Raphaël Prassl a eu tout le loisir de découvrir son nouvel environnement. Peut-être le seul aspect positif de cette blessure qu’il avait déjà subie la saison précédente.

«C’était bizarre parce que j’avais presque tous mes week-ends libres», raconte celui qui a joué pour les Lions du GCK. La plupart du temps, je travaillais cinq jours par semaine et j’avais des congés le week-end. J’ai donc eu le temps de visiter la ville et d’aller au lac. En été, c’était super. Mais ça suffit maintenant ! Je veux juste me concentrer sur le hockey pour les quatre ou cinq prochains mois.

Raphaël Prassl se réjouit de patiner dans la « très bonne ambiance » présente à la patinoire vaudoise.

Anthony Compagnini / Lausanne HC

Le nouveau Lausannois rigole tant son impatience de retrouver la compétition est perceptible. Celui qui s’est engagé jusqu’en 2026 avec le vice-champion de Suisse en titre fait cependant face à un sacré défi : celui de rejoindre une équipe qui tourne à plein régime (sept succès consécutifs) et qui caracole en tête de la Ligue Nationale. classement.

“Les gars ont fait un très bon travail lors des 35 premiers matchs”, a-t-il déclaré avec admiration. Donc je veux juste aider là où je peux. Durant ma carrière, j’ai joué un peu partout : du premier au quatrième trio. Ailier ou centre. En gros partout où l’entraîneur en avait besoin. Je ferai la même chose ici.

A Geoff Ward d’apporter ses connaissances du coaching et de réussir à faire de Raphael Prassl un véritable renfort. Premiers éléments de réponse, ce vendredi soir (19h45), à Lugano.

 
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