News Day FR

Isère. La disparition du professeur Max Micoud, figure de la médecine, du sport et de la politique

Ce jeudi 9 janvier, jour où Grenoble recevra Montauban en Pro D2, le Stade des Alpes rendra hommage à Max Micoud, personnalité assez unique dans son riche parcours dans la vie grenobloise.

Ancien boxeur dans sa jeunesse, il reste un supporter et supporteur indéfectible du FC Grenoble. Un club de rugby dont il devient président en 1974, et qu’il dirige jusqu’en 1985 durant des années pleines de rebondissements. Le FCG étant revenu en deuxième division, il a ainsi été en position lors de la montée du club vers l’élite et vers les sommets du rugby français.

Président du FCG, conseiller régional, vice-président du Département et éminent spécialiste des maladies infectieuses

Max Micoud s’est également impliqué au sein du comité du rugby des Alpes, présidant cette instance de 1982 à 1991. Il devient également vice-président de la Fédération française de rugby.

Mais si le rugby, sport roi à Grenoble, lui a permis d’acquérir une forte réputation dans la capitale des Alpes, celle-ci s’est aussi nourrie de son brillant parcours professionnel et de son engagement politique.

Né à La Tronche le 4 janvier 1933, élève au lycée Champollion, il étudie la médecine. Il présente sa thèse de doctorat en 1963 et gravit dès lors rapidement les échelons. Interne, puis chef de clinique, professeur agrégé, il prend en charge le service des maladies infectieuses et tropicales du centre hospitalier en 1970. Et dès lors, il développe de nombreux projets, initiant le centre international de vaccination, le centre antirabique et l’information et les soins contre le SIDA. Il écrit de nombreuses publications sur les maladies infectieuses et notamment le SIDA.

Max Micoud est également l’une des figures majeures de la vie politique grenobloise des années 1990 et 2000. En 1992, il est élu conseiller régional après avoir été tête de liste départementale RPR-UDF. En 1997, il conquiert le canton de Grenoble 4, succédant à Alain Carignon. Il devient vice-président du Département alors que la droite règne en Isère, puis siège dans l’opposition.

En 2001, c’est vers lui que se tourne la droite grenobloise pour conduire la liste aux élections municipales face à Michel Destot. Il n’a pas réussi, par quelques centaines de voix, à ravir la City à la gauche. Par la suite, il reste influent au sein de la droite locale, au sein de l’UMP et du conseil général.

Et poursuit toujours son riche parcours, écrivant un livre sur Notre-Dame-de-Vaulx ou présidant le syndicat de quartier Centre Gares en 2013.

Une carrière très riche qui l’amène également à collectionner les honneurs de la République : Légion d’Honneur, Ordre National du Mérite et Palmes Académiques.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :