Auxerre (3-0), Montpellier (3-1) et maintenant Angers (2-0) : la facture brestoise, face à des concurrents annoncés pour le maintien, commence à se durcir. «Pendant tous ces matchs, on se tirait souvent une balle dans le pied», grogne Éric Roy après le nouveau revers de son équipe.
Dimanche, les Angevins ont pu bénéficier, comme quatre autres adversaires brestois avant eux, d’un but inscrit dès les dix premières minutes de jeu. «Je ne sais pas comment l’expliquer», regrette Hugo Magnetti. On est une équipe qui a toujours été motivée dès l’échauffement, on se dit des choses. »
Seize points glanés en étant menés la saison dernière
Un handicap prématuré que les Rouge et Blanc n’ont jusqu’ici jamais réussi à surmonter : le Stade Brestois est la seule équipe de Ligue 1 à n’avoir pas pris un seul point de retard, en huit apparitions. La saison dernière, Pierre Lees-Melou et ses coéquipiers en ont marqué seize (4 victoires, 4 nuls, 6 défaites), en quatorze matches devant prendre le retard sur leur adversaire.
“Il faut être plus concentré, plus alerte dans le match”, a suggéré Magnetti pour éviter de courir après le score. C’est aux onze joueurs, et pas seulement aux défenseurs et aux joueurs défensifs, de mettre plus de pression et d’intensité. » « Il faut continuer à travailler », a répété Edimilson Fernandes, pour qu’une ouverture du score ne soit plus rédhibitoire.
Ce qui reste cependant dans la mémoire collective, c’est le match nul contre Leverkusen fin octobre (1-1), où le but inscrit par Wirtz aurait bien pu sonner le glas de Brest dans cette troisième rencontre européenne. Les Finistériens souffriraient-ils d’un manque de fierté face au championnat ? Après seize jours, la question mérite d’être posée.
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